Nicolas Sarkozy, premier Président d’extrême-droite depuis la chute du régime pétainiste, LES PARADOXES DE L’ELECTION ET DE LA FRANCE, note 3

Qu’est-ce qu’un paradoxe ? "Un paradoxe est une proposition qui contient ou semble contenir une contradiction logique,
ou un raisonnement qui, bien que sans faille apparente, aboutit à une
absurdité, ou encore, une situation qui contredit l’intuition commune.
Le paradoxe est un puissant stimulant pour la réflexion. Il nous révèle
soit les faiblesses de l’esprit humain et plus précisément son manque
de discernement, soit les limites de tel ou tel outil conceptuel.
"

Pour cette élection qui vient de se dérouler, à l’égard de son résultat, le premier paradoxe est que le candidat élu est un chantre du travail alors que l’ensemble de ses mesures, comme l’exemple de sa vie même, ou celle de ses amis, valorisent le Capital, acquis, généré, développé, sans travail.

Le second paradoxe tient au vote des électeurs du Front National en faveur de M. Sarkozy, français de deuxième génération. En outre, M. Sarkozy est favorable à la discrimination positive, principe honni et rejeté par les votants et les sympathisants du Front National.

Le troisième paradoxe tient à la part de l’électorat retraité en faveur de M. Sarkozy. Ses principaux thèmes de campagne ne les concernent pas (l’emploi/le chômage, le Code du Travail), et certaines des mesures qu’il entend mettre en oeuvre auront des répercussions douloureuses pour les plus modestes d’entre eux (comme la franchise médicale). C’est la France qui ne travaille plus mais qui se lève tôt à cause de ses insomnies qui vient de contribuer à l’élection de M. Sarkozy, au détriment et contre la volonté de la France qui travaille et qui se lève tôt. Mais la suppression des droits de succession a fait un tabac…

A lire le texte de WILFRIED SALOME, "EN CES LENDEMAINS", sur son nouveau blog, disponible sur "l’Action littéraire"

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Kathy
Kathy
18 années il y a

Le travail de destruction de l’idéologie ainsi que la ringardisation instrumentée des idées et propos de la vrai gauche,le renoncement du PS et son adhesion au principe liberal nous conduit a cette echec catastrophique qui ne nous prépare pas d’avenir.C’est dur d’e^tre si peu a voir clairet on paut avoir raison seul.Les francais sont des veaux…..

grellety
grellety
18 années il y a

Kathy, c’est valable pour vous comme pour les autres, merci de ne pas faire de commentaires anonymes, et d’assumer un nom, prénom et une adresse email valides.
Que Ségolène Royal ne soit pas présidente et qu’il le soit, c’est un échec. Catastrophique ? Cela pourrait être réellement le cas, si…, les élections législatives ne sont pas gagnées par la gauche, et là…, si avec une majorité à ses ordres, en tenant l’ensemble des forces politiques et économiques, Nicolas Sarkozy devait prendre une série de mauvaises décisions, comme ses amis politiques les lui conseillent, si le peuple continuait d’être atone et aphone, …
« Le travail de ringardisation » est un fait, et il vise notamment, de manière centrale, la pensée communiste, celle qui a mis en mouvement les peuples européens et mondiaux à partir du 19ème; qui a crée le terrain pour les idées des autres mouvements de gauche, socialisme, …; qui a été trahi par un Empire collectiviste, l’URSS, dont il faut absolument se déprendre aujourd’hui. Car il n’y a pas que l’effet d’une ringardisation, il y a une absence de renouvellement de la pensée politique de gauche, et quand elle existe, par bribes, avec tel ou tel chercheur, tel ou tel intellectuel, tel ou tel économiste, il n’y a pas de relation et de mise en réseau entre ces personnes et ces idées, parce que l’individualisme frappe là aussi.
Quant on ne veut pas ne pas oublier et ne pas voir que le candidat élu, candidat de l’UMP, est le chantre du libéralisme, de l’action individuelle, alors que, à peine nommé, il fait venir des représentants « écologistes » pour traiter des « problèmes » de l’environnement, une pensée de la situation des êtres actifs dans cet ensemble vivant et mouvant qu’est l’environnement doit nécessairement conclure et à l’interdépendance des éléments et à la dépendance radicale des élements en pleine croissance à l’égard des autres éléments qui le nourissent, ce qui, traduit dans la réalité et le langage économique capitalistiques signifie qu’il n’y a pas un seul de celles et de ceux qui réussissent capitalistiquement, c’est-à-dire qui accumulent du capital, qui le doivent à eux-mêmes, directement, mais qui sont des percepteurs au bout d’une chaîne d’un flux organisé. Dans sa dramatisation parfois réelle, cela consiste à vivre dans un monde de vampires et de victimes. Il ne s’agit pas que d’une « image ». Si vous étudiez de près le phénomène du vampirisme, vous constaterez que le vampire se renforce quand la victime s’affaiblit, mais aussi, à cause de son affaiblissement, adore la force qui la tue – comme certains nous font l’éloge de « nos dirigeants mondiaux » qui seraient des modèles de sagesse et de vertu !
« La » gauche, les gauches, doivent et parler ensemble, et renouveler leur pensée commune, de fond en comble, sur tous les sujets, et pour cela, nous avons besoin d’une pensée philosophique renouvelée sur tous les sujets : qu’est-ce que la propriété ? qu’est-ce que la richesse ? …

pierrot le fou
pierrot le fou
18 années il y a

« Si vous étudiez de près le phénomène du vampirisme »
mdr

grellety
grellety
18 années il y a

« Pierrot le fou » et « Front de libération… », même IP…, et, bien évidemment, la superficialité en personne !
Quant au rapport entre le vampirisme et le capitalisme, je l’ai déjà développé, et je vais continuer à l’approfondir (cf. la note indiquée par le lien via le nom).

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