L’Irlande, ce n’est pas n’importe quelle nation. C’est la nation celte par excellence, et, avec son équipe de rugby, celle dont le "fighting spirit" est connu et admiré depuis des décennies. Mais ses premiers matchs dans cette Coupe du Monde avaient légitimement inquiété ses supporters et les amoureux du rugby. S’il n’a pas été aussi impressionnant et efficace qu’ils pouvaient l’espérer, cet esprit de combat habitait bien, hier soir, les Irlandais, mais ils ont été confrontés au mur d’une volonté. Les quinze joueurs français, choisis pour commencer le match, ne se sont pas laissés bousculer dans les premières minutes, à la différence de ce qu’ils acceptèrent de subir dans les premières minutes contre l’Argentine. Ils ont joué avec méthode et avec ardeur. Une équipe est semblable à un corps, avec ses jambes, ses bras, sa force, et surtout sa tête, ce centre de décisions des orientations, des options, du choix des possibles, et hier, l’équipe de France a joué avec un meneur, Jean-Baptiste Ellissalde, demi de mélée, un poste parfait et classique pour un tel rôle. Mais, comme à chaque match, et à chaque victoire, quelques-uns, trop nombreux, trouvent toujours que "la copie rendue" a été imparfaite, comme si jouer au rugby consistait seulement à réciter une leçon, comme si l’adversaire était virtuel ! Les sempiternels insatisfaits ne regardent pas un match comme on peut boire et apprécier un bon vin, pour les sensations qu’il suscite, mais pour vérifier que le jeu joué correspond à leur désidérata, à leurs théories, presque à leurs ordres !
Hello ! Très intéressant tes commentaires sur le rugby… J’attends le prochain sur le match de cet après-m et de ce soir !
Bon dimanche endimatché !
Merci ! A demain pour mes commentaires pour les matchs du jour.