Du 11 septembre 2001 aux manifestations mondiales des « fous d’Allah » qui dénoncent « Les guerriers du désert », 11 ans de stagnation et de régression

Attaqués par des "guerriers" qui brandissaient un livre, prétendaient à une foi afin de se justifier de leurs crimes, les responsables des Etats-Unis ont répondu par la guerre – et c'est "tout". A ce jeu, du bras de force, les moyens états-uniens étaient et sont largement supérieurs. La "liquidation" des principaux chefs d'Al Qaeda, même après celle de Ben Laden, continue. Du coup, la volonté de vengeance des sympathisants actifs de Ben Laden s'est maintenue, et a pu se fortifier avec les facilités des Etats qui ont succédé au "printemps arabe". Les extrémistes musulmans sont heureux de pouvoir compter sur les extrémistes chrétiens ou juifs pour continuer à exister et à se justifier. Du coup, le petit film d'un extrémiste chrétien est tombé à pic. Les masses gueulardes ont pu défiler : elles ont "la vérité", elles connaissent la vérité. Or cette croyance principielle, les responsables américains l'ont laissé telle quelle, pour la bonne et simple raison qu'ils la partagent, dans son versant chrétien. Le fait que TOUS CES MANICHEENS soient TOUS DES MENTEURS ET DES BLASPHEMATEURS du point de vue DE LEURS PROPRES CRITERES, continue de rester dans le silence. Ils parlent "de" Dieu, comme s'ils le connaissaient, comme s'ils connaissaient ses volontés, comme s'ils étaient des intimes. Et les uns et les autres ont leur livre : le Coran pour les uns, la Bible pour les autres. Or s'il est facile d'opposer des guerriers à des guerriers, des bras à des bras, il est autrement plus difficile de s'attaquer aux folies qui errent sous des crânes – mais même difficile, cela est possible. Il aurait fallu, dès 2001, organiser une grande conférence mondiale intellectuelle qui aurait examiné sérieusement les croyances les plus partagées, les dogmes des uns et des autres. Le souci de vérité aurait été exigeant : impossible de chercher un consensus mou, et d'accorder ce qui est intellectuellement impossible à accorder, à commencer par le fait de continuer à laisser les prétendus musulmans être dans des contradictions permanentes, notamment sur la problématique de la "représentation". Précisons tout de suite, pour rassurer (!) qu'il aurait fallu traiter également, sérieusement et douloureusement, les contradictions des prétendus chrétiens (Jesus incarne la non-violence, mais l'histoire des Chrétiens est celle de son usage généralisé), celles qui unissent, pour le pire, ces prétendus musulmans et ces prétendus chrétiens : il ne faut pas blasphémer, mais ils prétendent pouvoir parler "au nom de Dieu" ! Et dans ce miroir pénible, qu'est-ce que ces Etats-Uniens auraient été obligés d'affronter, en eux-mêmes ? Il suffit de constater que ce pays se propose d'élire un prétendu chrétien, fondamentaliste. Et puis, derrière les croyances, il y a les structures. Or un certain Islam anti-Islam (les Historiens s'entendent sur le fait que le Prophète a fait naître un droit de protection des filles et des femmes, qu'ils les aimaient autour de lui "cheveux au vent", donc sans foulard), qui entend maintenir les structures esclavagistes en vigueur du temps du Prophète, peut parfaitement s'entendre avec un patriarcat chrétien qui entend défendre les droits de nos "^mâles supérieurs". Et l'antihomosexualité les unit radicalement. Or on ne va pas tarder à entendre de prétendus chrétiens admirateurs de Breivik instrumentaliser les évènements de ces derniers jours alors qu'ils partagent la plupart des sentiments et des croyances de ces prétendus musulmans. L'esclavagisme vagit bruyamment encore. Les esclavagistes, chefs de clans, grands patrons, refusent clairement l'abolition de toutes les formes d'esclavage dont ils profitent. A la différence de ces manifestations monomaniaques, il faudrait souhaiter des manifestations en faveur de l'intelligence et de l'hyperintelligence : manifestons pour défendre, promouvoir, la Compréhension et la Connaissance, le plus rasé de près, possible. Le comique et tragique de la situation, c'est qu'un extrémiste fanatique, chrétien, a pu créer une oeuvre proche du zéro, qui met en cause la violence des "musulmans" et que ceux qui sont aussi fanatiques que lui lui répondent par cette même violence, comme s'il avait pu dire une vérité terrible et insupportable, alors qu'il a simplement menti pour blesser. Faut-il être aussi aisément atteint/touché par un mensonge ? Est-ce que cela prouve une force ou une faiblesse ? Les forts doivent-ils répondre stupidement à la stupidité mal intentionnée ? Répondre, c'est autre chose que gueuler. 

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