53 % des électeurs l’ont choisi, mais 47% ne l’ont pas choisi. Le taux élevé d’électeurs âgés et très âgés qui l’ont élu est si élevé qu’il ôte une part de sa "légitimité". Car l’élu en question l’a dit : puisque tant de Français se sont rendus aux urnes, c’est que la 5ème République et le système leur conviennent. Or, même parmi ces sarkosystolâtres, qu’il s’agisse d’électeurs de l’UMP ou du FN, combien entend-on pester contre les avantages de ce "système" qu’il dénonce, en bloc, et sans esprit de finesse ? ! Le choix qu’ils ont fait le 6 Mai est, de ce point de vue, contraire à leurs propres critiques, et apporte un soutien inestimables à toutes les forces conservatrices qui, loin de la rupture, entendent que rien ne change dans ce petit paradis de leurs privilèges. C’est ce que révèle Yvan Stefanovicth dans son "Aux frais de la princesse", qui n’est pas un brulôt contre la République, "la gueuse", comme l’appelait l’extrême-droite, mais contre le dévoiement de l’esprit, des institutions et des moyens de la République au service d’une nomenklatura, d’une "aristocratie" dont il est difficile de connaître et de prouver les mérites ! Tout, ou presque, est passé au karchër, sous le jet d’eau lumineux et purifiant d’une prise de conscience sur le train de vie de l’"Ambassadeur : le pactole sans aucune obligation de résultats", "l’Ecole des privilèges" (le lycée Henri IV), "les ACMH ou les enfants gâtés de la Culture", "Le paradis de la discrimination positive" (La fonction publique dans les DOM-TOM), "Le palais du Luxembourg, cité interdite de la République" (le Sénat), l’"Agence immobilière de luxe cherche VIP aimants petits loyers", "Les oligarques colbertistes, rois du pantouflage et des stock-options". Il faut accepter d’ouvrir les yeux sur les dépenses du Trésor Public pour des fonctionnaires et des élus dont le rapport travail/résultat devrait être mieux mesuré, connu, établi. Il ne faut pas oublier que nombre de ces fonctionnaires et de ces élus se veulent des "libéraux" et pour certains même ultra-libéraux, en totale contradiction avec le modèle économique qui assure leur train de vie. En fait, il faut bien comprendre que les réformes régressives, c’est "pour les autres", ceux et celles qu’ils appellent du terme générique de "le peuple", mais pour eux – jamais ! Qui a dit récemment qu’il ne doit pas y avoir deux poids, deux mesures, dans une même "entreprise", alors que nous appartenons à une même nation ? !
Excellent bouquin Grellety, que je souhaitais bloguer dès que ma colère serait un peu retombée…
En outre, les récentes frasques de Monsieur Christian Poncelet, l’homme qui aimait trop le béton, remettent de l’huile sur mon feu couvant.
Je vais m’occuper des ces zigotos très sérieusement.
A suivre…
Bisous JC et take care !!!
Quelle colère ?
Poncelet, et d’autres… Comme le veut la formule consacrée, « je fais confiance à la police et à la justice de mon pays »…
J’attends donc avec intérêt ton traitement de faveur
A l’attention de l’imbécile qui perd son temps à publier des non-commentaires qui sont effaçés, la « censure » sur ce blog est tout à fait assumé, puisque ses principes sont clairs : pas d’anonymat, car celui-ci est la condition sine qua non de l’expression des lâches, pas de publication de pseudo-commentaires qui n’en sont pas. Puisque vous n’avez rien à dire, mais que vous trouvez le moyen de le dire avec trop de mots, je suis bien obligé, pour votre honneur que je sauve ainsi, d’effacer ce vide qui prend tellement de place. Lorsque vous aurez quelque chose à dire et que vous assumerez vos propos et convictions avec un nom, le ou vos commentaires seront publiés, c’est aussi simple et cohérent que cela.
A l’imbécile qui continue son matraquage, votre comparaison entre les anonymes qui, comme vous, viennent écrire ici des commentaires creux ou nuls, avec les résistants pendant la Seconde Guerre Mondiale, est scandaleuse et méprisable. Car les résistants français étaient contraints de rester « anonymes », à l’égard des miliciens et des nazis, puisqu’il en allait de leur vie. Vous, vous n’êtes, contrairement à ce que vous racontez, menacé de rien et par personne, si vous n’êtes pas anonyme, car nous ne vivons pas à côté l’un de l’autre, et même si c’était le cas, je préférerai éviter de vous rencontrer pour ne pas en plus être dégoûté par votre vue; mais aussi parce que la police et la justice sont des institutions qui fonctionnent dans ce pays et que, si vous étiez menacé, vous pourriez faire appel à leur protection. Faut-il que ce soit moi qui envisage de faire appel à leur diligence et vigilance pour faire cesser ce petit harcèlement infantile ridicule de votre part ? Pour ma part, je n’ai pas, encore, l’intention de faire appel à eux, et donc je fais le ménage tout seul, en supprimant des commentaires qui n’en sont pas. Ce n’est pas de la censure, mais une gestion libre et cohérente d’un espace qui n’a pas vocation à être pollué par votre bile.
Les commentaires de M. Moreau, qui me paraissent si souvent désagréables, ont été publiés, parce qu’il en est responsable, qu’ils expriment une argumentation, et je ne crois pas que M. Moreau se sente en danger !