A l’instar de tant d’autres peuples et de tant de civils qui, dans les autres pays du monde, veulent se libérer du joug des puissants, des clercs, des professionnels de "la politique" et des rentiers milliardaires, les Birmans sont aujourd’hui dans les rues pour défier des militaires qui ont les armes et un sens criminel toujours aiguisé. S’ils sont soutenus par des "moines bouddhistes", c’est que les conditions de ceux-ci sont devenus identiques à celles de la majorité de la population; que le bouddhisme récuse la causalité-de-la-souffrance, et que, dans le cadre de cette junte militaire, les Birmans sont toujours plus malheureux. La "communauté internationale" civile (ni celle de l’ONU, ni celle des diplomaties) devrait s’organiser pour les soutenir, comme pour soutenir Beppe Grillo en Italie – car toutes les choses sont liées…
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