Un Terminator opérationnel d’ici vingt ans : les ONG s’alarment | Rue89

Terminator n’est plus un personnage de science-fiction : c’est une arme qui pourrait être opérationnelle d’ici vingt ou trente ans. Un « robot tueur » qui n’est pas télécommandé, mais entièrement autonome.

Vous le programmez pour « nettoyer » un immeuble, avec autorisation de tuer tous les êtres humains de plus de 1,30 m s’y trouvant : ensuite, il se débrouille. Ou bien, si c’est un drone, vous l’envoyez au dessus d’un champ de bataille, il détecte tous les véhicules ennemis et les détruit un par un.

La bande-annonce de « Terminator », de James Cameron, 1984

Ces armes ne sont pas sans poser des questions éthiques. Lundi, plusieurs ONG et prix Nobel de la paix ont lancé un appel pour une « interdiction préventive » et mondiale des armes autonomes.

Human Rights Watch, International Human Rights Clinic et la Nobel Women’s Initiative ont lancé à Washington une campagne pour alerter l’opinion sur ces robots tueurs alors que des gouvernements ont déjà commencé à en développer.

Les robots n’ont pas d’états d’âme

Le terme « arme pleinement autonome » désigne un robot capable d’exécuter une mission sans aucune intervention humaine. Un tel engin est capable de se mouvoir indépendamment, s’adapter à un terrain et un environnement spécifique et faire usage d’un système létal de manière autonome.

C’est donc un algorithme et non un cerveau humain qui décide de la préservation ou de la destruction d’une cible, éventuellement humaine. Il a un grand avantage pour les militaires : il n’hésite pas à tuer.

Contrairement à ce que l’on voit dans les films de guerre, les militaires ont tendance à éviter, quand ils le peuvent, de tuer. Ils tirent peu, et quand ils le font, ils peuvent mal viser.

La formation des soldats vise justement à casser ce conditionnement pour les rendre capables de tuer. Les robots, eux, ne posent pas ce « problème » aussi vieux que la guerre.

Inquiétude des ONG et de la Croix-Rouge

Le rêve de guerres entre robots et sans perte humaine apparaît aujourd’hui comme une chimère. Le risque est plutôt de multiplier, avec ces armes nouvelles, le nombre de morts. Pour Steve Goose, directeur de la division armes à Human Rights Watch :

via www.rue89.com

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moustik2
moustik2
12 années il y a

il y a des cerveaux qui ont un but et d autre cerveau qui ont une conscience , l oeuvre de la conscience peut trés bien réaliser le but pour des cerveaux primaires que la conscience n éffleure pas , ceci engendre des conflits dans bien des domaines ,aprés les guerres propres qui furent vécues par des consciences pour recoler les morceaux ,les morceaux sont tout ce qui désignent l incident igérance et ses conséquences sur l étre pris pour otage des intéréts du but ,une sorte d autorisation de disposer d autrui ,et bien que leur dieu se ressemble pour certain il est le prétexte ,je dirais le plus grand blasphéme du cerveau sans conscience , les ong ou la croix rousse peut s alarmer car ils ont vu que les guerres propres n éxistent pas et peut étre d autres qui n éspéraient pas leur propre calvaire ,l irrationnel dans toute sa splendeur reste inconscient car il a un but

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