I. À question candide, réponse stupide ?
Journal de 20 heures de France 2 du lundi 19 novembre 2012. 21 min après l’annonce des titres, David Pujadas invite les téléspectateurs à se pencher sur l’actualité à l’étranger : le conflit qui oppose l’État d’Israël et le gouvernement du Hamas à Gaza. À moins qu’il ne s’agisse, à travers ce dernier, du peuple palestinien vivant à Gaza…
D’abord, des images chaotiques du centre de Gaza bombardé par des tirs de missiles israéliens. Durant les 15 s de diffusion de ces images, on apprend notamment que vingt-trois personnes ont été tuées dans la journée par les bombardements et qu’une enquête a été ouverte par l’armée israélienne à la suite d’une attaque aérienne qui a coûté la vie à onze civils palestiniens le jour précédent. S’ensuivent les annonces successives de la poursuite de tirs de roquettes sur Israël et de l’échec des efforts diplomatiques pour un cessez-le-feu.
Puis vient le moment crucial, déjà annoncé dans les titres, que le prêcheur de la grand-messe du 20 heures lance de la sorte : « Et ce soir nous posons une question sensible et candide, peut-être, mais beaucoup d’entre vous se la posent sans doute : y a-t-il dans ce conflit un agresseur et un agressé ? »
Quand David prend des risques, il s’entoure de tant de précautions… qu’il ne risque rien, si ce n’est le ridicule. Comment une « question sensible » pourrait-elle être « candide » ? Quand il n’est pas certain – « peut-être » – qu’elle ne le soit pas ! Pourquoi poser cette « question sensible » ? Non pas parce qu’elle se pose, mais parce que « beaucoup se la posent sans doute ». Et s’ils ne se la posaient pas ?
Or voici la question : « Y a-t-il dans ce conflit un agresseur et un agressé ? » La suite nous apprend que le conflit en question est strictement circonscrit à la reprise intensive des affrontements armés. Variante : qui a (re)commencé ? Version « sensible » d’une question sensible des cours de récréation ?
Seul un officier supérieur de la rédaction pouvait prendre le risque de répondre à cette question « sensible » : le directeur adjoint de l’information de France 2, Étienne Leenhardt. Ce dernier prend « les faits » à témoin et leur donne la parole.
Voici donc les faits tels qu’ils ont été énoncés par Leenhardt :
« Le 8 novembre dernier, il y a eu à la frontière entre Israël et Gaza un double accrochage entre des soldats israéliens en patrouille et des militants palestiniens qui affirment qu’un enfant de 12 ans a été tué. Un soldat israélien a été blessé. » Les « faits » ont quelque difficulté à s’exprimer… Une « frontière » ? Leenhardt veut sans doute parler de celle que l’État d’Israël a tracée et bétonnée en ne consultant que lui-même. « Un accrochage » ? Sans doute, mais dont on ne connaît pas l’origine. Mais une prise de distance s’impose quand même : entre ce que les « militants palestiniens affirment » (la mort d’un enfant de 12 ans) et ce qui est tenu pour acquis sans qu’il soit nécessaire de « sourcer » (la blessure d’un soldat israélien).
Et Leenhardt de poursuivre : « Deux jours plus tard, le 10 novembre, c’est une patrouille israélienne, toujours le long de la frontière, qui a été prise pour cible par un missile anti-char, et là, deux soldats israéliens ont été sérieusement blessés. Israël a riposté, quatre palestiniens ont été tués. » Quelle a été la nature et l’ampleur de la « riposte » ? Les faits de Leenhardt sont silencieux.
« Ensuite, c’est un engrenage quasi quotidien. Le 11 novembre, soixante-quatre missiles sont tirés depuis Gaza vers le
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c est pire lorsque je parle ,ma fille à horreur que je parle car on ne sait pas quand cela va s arréter ,c est un calvaire ,des gens peuvent s endormir ou alors se mettre à rigoler en prétextant un autre motif ,ou me dire je suis prof de théologie à l université ,oui 8 ans d étude pour pensé croire ,ou me dire : »arréte tu fais peur » , c est une question de régulation des neuronnes c est pour cela que « je fais peur » c est une déduction je ne pense pas étre un monstre enfin je l éspére j ai pourtant une glace correcte ,mais quelle réalité me donne ce reflet