La crise alimentaire menace-t-elle à nouveau la planète ? Les prix des principales matières premières agricoles ont augmenté de 6% sur le seul mois de juillet, s’alarme la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture). Le cours du blé a grimpé de 35% sur la période, celui du blé de 23%. De quoi craindre une nouvelle flambée des prix et une pénurie dans les pays les plus pauvres. Déjà, dans ces régions, des éleveurs pourraient bientôt être contraints d’abattre une partie de leurs troupeaux, faute de pouvoir les nourrir.
Mais ce scénario n’effraie pas tout le monde. Chris Mahoney, directeur des produits agricoles de Glencore, le premier négociant mondial de matières premières, s’est même réjoui ce mardi d’observer « l’une des trois ou quatre pires années du siècle (pour les récoltes, ndlr) aux Etats-Unis » : « Les perspectives économiques sont bonnes jusqu’à la fin de l’année. Les prix sont élevés, la volatilité est forte, on peut attendre beaucoup de bouleversements, de tensions et de possibilités d’arbitrage (l’achat ou la vente de produits financiers pour profiter de différences de prix entre différents marchés). »
Cynisme ou bonne foi, à vous de juger. Toujours est-il que la déclaration de Chris Mahoney met en lumière une réalité : les gros bonnets se font du blé quand les prix flambent. Comment spécule-t-on sur ces produits ? Qui s’enrichit ? Avec quelles conséquences ? Terra eco fait le point.
Comment ça marche ?
La spéculation est possible grâce à des contrats appelés « contrats à terme », qui ont été inventés pour… protéger de la spéculation et de la volatilité ! Explication. Ces contrats permettent à un acheteur et à un vendeur de s’entendre à l’avance sur les modalités d’une livraison qui n’aura lieu que plusieurs jours ou semaines plus tard. Les deux acteurs s’entendent sur un volume, une date et un prix longtemps à l’avance, ce qui permet de se prémunir contre les variations de prix à court terme, notamment au moment des récoltes. Ce système s’est ensuite institutionnalisé, et ce sont désormais des intermédiaires qui passent les ordres pour chaque partie. [1]
Peu à peu, ce système s’est ouvert à de nombreux acteurs financiers, qui peuvent désormais signer ces contrats sans jamais voir un épi de blé. Dans les années 2000, 80% des intervenants sur ces marchés étaient soit des producteurs, soit des consommateurs. Aujourd’hui, on estime que 80% de ces intervenants sont des spéculateurs. Ces spéculateurs souscrivent aujourd’hui de très nombreux contrats à terme et les revendent quelques jours voire quelques heures plus tard, avant l’échéance, en espérant faire du profit. Tant et si bien que la valeur des actifs investis sur les marchés des matières premières est passée de 10 milliards de dollars à 450 milliards sur la même période, et qu’aujourd’hui seuls 2 contrats sur 100 signés aboutissent réellement à un échange physique de blé
via www.terraeco.net
la spéculation sur le blé est tout simplement une guerre sans armes ,l argent la puissance et le pouvoir d oppression et les conséquences sur les populations les plus vulnérables ,Stephan Blackburn (autiste prof de philo )posait la question est il utile de travailler et je dis comment détermine t on le travail dans ce monde virtuel ,travailler n a pas la méme valeur pour tout le monde (le globe) ici nous sommes consommateur incapable ,éxigeant et ailleur en afrique il fonde le métal pour refaire des piéces de voiture pour les réparer avec tellement peu de moyen ,l humain est suptile tellement qu il va arriver à tuer la poule aux oeufs d or ,il y a eu la guerre froide qui stabilisait équilibrait éxonérant la pensé pour un temps à l anarchie capitaliste libérale ,les adhérants n on pas de profil car du plus petit au plus grand tout le monde veut avoir sans savoir et ignorera comment ,car l éthique conscient à disparu dans cette débandade et puis comment peut on avoir une conscience lorsque l on ne s ignore pas dans ses impératifs ,ses priorités le « riche » ou celui qui le croit peut gaspiller ,on peut gagner beaucoup en fermant le robinet ou faire croire qu il n y a plus d eau ,ce peut étre stratégique ,concerté ,et certainement justifié par des pénuries , l argent est roi c est juste la note en dessous