Sabine Herold, ses revenus, sa retraite, …

Salariés de France et de Navarre, sachez que Sabine Herold veille au grain : vous devez travailler, et ne jamais "faire grève". Si vous voulez interrompre votre travail, parce que votre employeur, l’Etat ou une entreprise, entend modifier, en cours de route, les règles qui s’appliquent à votre contrat en matière de "retraite", vous devez simplement accepter, continuer à travailler et vous taire. Bienvenue dans le monde où certains ont la liberté de vous dire et de vous imposer de vous taire, leur liberté-chérie, mais où les votres diminuent sans cesse. Certains la trouvent belle, comme s’il était possible que les sentiments et les idées ressenties et promues par une personne n’affectaient pas son physique ! Mais qui est-elle ? Sa fiche sur Wikipédia indique qu’elle est née de parents "enseignants" – dans quelles disciplines, quels types d’école, nous ne le savons pas. Par contre, Madame Herold a suivi le cursus dramatique des élites françaises , formatées dans des écoles dogmatiques, au sein desquelles la propagande ultra-libérale et d’extrême-droite sévit, IEP et HEC. Travaille t-elle actuellement ? Serait-elle Madame Fillias au foyer ? (ce qui serait étonnant pour une femme de cette génération) Travaille t-elle dans la haute administration ? (ce qui serait cocasse, mais nous nous sommes habitués à voir à l’oeuvre et à entendre ces hauts fonctionnaires qui biberonnent à l’argent public et qui dénoncent régulièrement l’importance de l’Etat, puisqu’ils sont rémunérés pour cela par des grandes entreprises). Ou travaille t-elle pour une grande entreprise, et pour quel salaire, quelle future retraite ? Il y a beaucoup de questions, et peu de réponses à son sujet, mais ce qui est certain, c’est que, concernant des problèmes publics qui concernant des millions de citoyens et de salariés, les propos et les idées de Madame Herold sont dogmatiques, peu argumentés, à droite toute.

Il faut écouter cet extrait d’un discours : simplifications, caricatures, tout y passe… La "fonction publique" serait un lieu de protection ardemment désiré par les jeunes travailleurs, à tort, puisque les fonctionnaires seraient mal payés, sans perspective de carrière, etc… LA fonction publique, cela n’existe pas, sauf en droit, mais pas en fait. Quel rapport entre le statut, la situation, le salaire d’un instituteur de campagne, avec ceux d’un professeur de lycée professionnel en région parisienne, avec ceux d’un haut fonctionnaire de Bercy, etc… ? Pour Alternative Libérale, un bon Etat est un Etat reaganisé, réduit à des fonctions minimales. Mais quels sont les résultats du "privé", en matière de créations d’emploi, d’augmentation des salaires, de perspectives de carrière ? Si les "jeunes français ont peur du chômage", c’est que 5 millions de personnes le subissent, complètement ou partiellement. Et les remèdes "libéraux" appliqués depuis longtemps à travers le monde et en France sont en échec. Car la précarité est soit énorme mais cachée (l’Angleterre), soit en grand développement, mais jusqu’ici jamais prise en compte dans les politiques publiques (en France). Un célèbre comique premier ministre a même voulu inventer le contrat de super-précarité, le CPE-CNE, rejeté de toutes parts depuis !