"Réfugiés dans les
salons feutrés – dans les tons or et pastel – de l’Hôtel de Paris, le
palace le plus cher de Monaco, les cadres de la branche assurances de
Fortis ont refusé de dévoiler le menu. Dommage. A 3 000 euros le
couvert, le chef du prestigieux restaurant Louis-XV, Frank Cerruti, a
déployé tout son art pour ce déjeuner dont la facture se montait à 150
000 euros. C’est le prix de l’"événement culinaire" auquel le
groupe Fortis avait convié, vendredi 10 octobre, une cinquantaine de
courtiers indépendants, partenaires de la société d’assurance
belgo-néerlandaise, rachetée lundi par BNP-Paribas. La dégustation fut
royale, le plaisir impérial et la gêne à peine perceptible." Et la suite est ici
Après avoir été sauvé par les milliards de l’Etat fédéral américain, les cadres supérieurs d’AIG ont été pris dans le même sac.
La crise ? Quelle crise ? Grâce aux nationalisations, la fête va pouvoir continuer…
Elle a bon dos cette crise d’ailleurs…
Via les vas et viens des bourses, des fortunes colossales se peaufinent, tantôt qui jouent la baisse, tantôt la hausse et comme un seul homme. « Ententes » vous dites ?
Et puis, le social qui prend du plomb dans le crâne à tout va sous prétexte de crise sans précédent…
Serpent de mer…
Même l’Oréal, les pauvres, qui se voit conduit à fermer des usines en Europe sous prétexte que les dames ne se maquillent plus… crise oblige, vive le naturel !
Mais tout cela n’est rien.
Au lendemain du 11 septembre, l’occident avait une opportunité unique de remettre les pendules à l’heure et de se questionner sur les tenants et les aboutissants du chaos des humains.
On a vu le résultat, entre les âneries et la gloutonnerie…
Là, ça y va. On pérore sur la fin du capitalisme, sur l’éthique, la morale. On agite les bras et les langues.
Ca me rappelle l’histoire d’un mec que je connais, milliardaire en euros, qui me donnait des leçons de morale sur les chômeurs et les assedics, mais qui ne crachait pas sur sa carte « famille nombreuse » pour prendre le train à petit prix…
Tu comprends pourquoi je m’en fous à présent ?
Je t’embrasse, Grell !
Ne change rien et tiens bon, tu es plus fort que moi (ou plus fou assurément)
Il y a les faits, il y a les discours. On entend des critiques contre « le capitalisme », y compris par des membres de l’UMP, parce que c’est de circonstance, et qu’il leur est difficile de faire l’éloge d’un système économique qui aboutit à tant de destructions de richesses, de pertes d’énergies économiques et humaines. Mais il y a ceux et celles qui sont REELLEMENT opposés à ce monde tel qu’il est et va depuis des décennies, et puis il y a les comédiens. Mais quand tu penses et agis avec des convictions réfléchies, ce ne sont pas les indécis, les cyclothymiques et les opportunistes ou autres cyniques qui peuvent te et me décourager – au contraire !