Quand Benoît Hamon se fait décerner un certificat de valeur et de souci du bien public par Alain Duhamel – Libération

Il a malheureusement trois défauts dont les conséquences dépassent largement sa propre personne : il confond méthodiquement sa fonction de porte-parole du Parti socialiste avec son rôle de chef de file de l’aile gauche socialiste, ce qui nuit gravement à la clarté des positions de son parti ; il exprime de façon moderne des thèses archaïques (protectionnisme, nationalisation, étatisme à tout va) qui renvoient le PS à ses convictions des années 70, avant l’expérience du pouvoir ; il incarne, sans doute avec sincérité, un déni obstiné des réalités, ce qui est le plus grave.

Le débat sur la réforme des retraites illustre les inconvénients de cette confusion des rôles. Alors que le PS était laborieusement parvenu à une clarification et que Martine Aubry avait même réussi, lors d’un bon A vous de juger à exprimer ces positions de façon compréhensible, il a ruiné ces efforts en avançant que tout serait renégociable en 2012, façon de dire qu’aucun choix n’était définitif ou garanti. Ce jour-là, Benoît Hamon a plongé dans le brouillard les engagements du Parti socialiste.

De

via www.liberation.fr

par l'homme à l'inqualifiable frange, qui, symbole parfait de la grande bourgeoisie parisienne, ne supporte pas que, après une victoire d'une gauche unie en 2012, tout soit renégociable !

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