Si on doit juger de la qualité d’un film à l’état dans lequel il nous met, alors Inside Job est un chef-d’œuvre. En tout cas d’efficacité. Après deux heures de décorticage de ce qui a constitué la plus grave crise financière depuis la Grande Dépression des années 30, le spectateur moyen ne peut pas échapper à l’envie irrésistible de pendre par les pieds, avec plumes et goudron, tout ce qui ressemble à un banquier de Wall Street, un professeur de finance à Harvard ou un conseiller économique du président américain, républicain comme démocrate. Il n’est pas impossible non plus d’être saisi par le découragement. Puisqu’il ne fait guère de doute que rien, ou si peu, n’a changé dans le fonctionnement de la finance mondialisée (lire ci-contre)… Et ce, malgré les sermons mondialisés des derniers G20.
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