Manifestez, et il vous en
cuira. Non content de réduire comme peau de chagrin les
possibilités de faire grève, de prendre une retraite,
de travailler plus, etc, ce gouvernement présidé par un
acteur qui se prend pour un cow-boy autorise policiers et "forces
de l’ordre", du désordre, à disposer de nouvelles
armes, comme le Taser, le Flashball.
Un jeune lycéen de 17 ans est désormais "borgne",
puisqu’il a quasiment perdu un oeil, blessé par l’une de
ces formidables armes du nouveau monde fasciste. Pierre a subi
deux opérations sous
anesthésie générale, avec pose d’implants, mais
si les interventions ont réussi (glaucome et cataracte), les
résultats sont très décevants. Les témoins
de la scène du 27 novembre 2008 sont formels : la police
n’était pas en mauvaise posture, mais, COMME AUX ETATS-UNIS,
modèle du chef de l’Etat, les "représentants de la
loi" se sentent toujours plus investis par une "mission
divine" et par un "droit divin" d’intervenir quand et
comme ils le veulent. Mais il est possible que ce type
d’interventions injustifiées et si dangereuses ait été
commandé par la hiérarchie afin, notamment, de tester
ce genre d’armes.
A suivre…
Source : en partie, le père
de la victime.
Très intéressant reportage, l’autre soir (trop tard, hélas !!) sur ARTE concernant les « non lethal weapons », armes dites non meutrières. Les tasers, les gazs (comme à Moscou lors de l’assaut final contre le théâtre) etc…
Le pourquoi de ces armes : en cas de guerres, ne pas tuer son ennemi car il sera le consommateur de demain ! En cas de guerrilla urbaine : ne pas transformer les rues des villes en OK corral pour les braves citoyens.
Mais avant d’aller si « loin » dans les applications… les manifestations sont un bon terrain d’expérimentation !!!
Combien de manifestants, notamment aux EU, en ont fait la cuisante expérience avec des invalidités durables. Manifestants contre la guerre en Irak, manifestants altermondialistes. Des pacifiques dans l’âme. D’un côté, les marcheurs de la paix et de l’équité, qui ne font d’autre mal que de scander des slogans. De l’autre, des policiers remontés comme des ressorts, tirant dans tous les coins avec leurs armes « inoffensives » (car c’est ainsi qu’on a tendance à les considérer !!!). Visages fracassés, borgnes, paralysie…
Ne peut-on pas s’interroger valablement et durablement, à un moment donné, sur les raisons de toute cette violence ?
Mais ça, en ces temps de grande paresse intellectuelle, ce n’est pas pour tout de suite.
Je fonde beaucoup d’espoir dans les générations suivantes pour qu’elles mettent un terme à un monde qui est devenu totalement obscène !
Sur les générations suivantes, car si ce ne sont elles, la et les nôtres sont en dessous de tout…
« Très intéressant reportage l’autre soir sur Arte » : c’est l’objet de la note précédente, « Quand les polices deviennent fascistes »… »
Effectivement, il y a bien une logique de test sur des cobayes, d’autant que c’est sur eux, sur nous, contre eux et nous que ces armes sont destinées !