Joseph de Maistre s'est trouvé quelques héritiers dont les livres bénéficient de financement et de propagande par des groupes privés très orientés. L'ensemble de ce qui, dans les trois derniers siècles européens, a constitué un projet égalitariste voire "communiste" est visé par leurs analyses et leurs critiques, comme s'il fallait trouver dans cette passion pour "l'égalité" la source de tous les maux ! Il n'y a que la lointaine démocratie nativement grecque qu'ils n'osent pas attaquer frontalement, étant donné son développement mondial, et son culte tout aussi mondial. Dans cet ouvrage, "Nazisme et Révolution", l'auteur affirme qu'il faut partir de la Révolution Française pour comprendre l'épanouissement du nazisme en Allemagne ! Plus le mensonge est gros, plus dans des sociétés médiatiquement décervelées, il "passe". Qu'importe que les dirigeants et soutiens zélés du Nazisme aient explicitement déclaré leur volonté de DETRUIRE partout en Europe l'HERITAGE de la Révolution Française ! Qu'importe que les Révolutionnaires français aient été les premiers en Europe à faire des Juifs de France des citoyens égaux aux autres, qu'ils aient aboli l'esclavage (hélas rétabli par Bonaparte), qu'importe que ces révolutionnaires aient conçu le principe et le fait d'une fraternité civique internationale SANS CONSIDERATION pour l'identité nationale ou la couleur des peaux ! On peut lire dans la présentation de cet ouvrage catastrophique, dont le Club Histoire organise la propagande, que "c'est en effet la Révolution qui a séparé la gauche de la droite, créant ainsi dans toute l'Europe une déchirure politique" ! Cette division politique reflétait et reflète encore une division socio-politique, organisée sous l'Ancien Régime par celle de la Noblesse, du Clerge, du Tiers-Etat. La division politique droite-gauche est infiniment plus claire et honnête, en permettant à des citoyens faisant partie de ces "anciens corps" toujours à l'oeuvre, comme la noblesse, de CHOISIR la gauche pour toutes les raisons possibles, et inversement à un citoyen modeste, vendéen par exemple, de soutenir cette droite. L'ouvrage continue d'additionner les folies et les mensonges, en indiquant par exemple que "parce qu'il prétendait réconcilier une valeur de droite, le nationalisme, avec une valeur de gauche, le socialisme, le nazisme fut présenté comme la solution "centriste" au problème lancinant de la réfection de l'unité nationale", alors que chacun sait que le nazisme fut la pire extrême-droite d'Europe, que le "socialisme" dans le "national-socialisme" est une escroquerie ayant pour objet de tromper les ouvriers (comme Mussolini et son fascisme l'ont fait), que l'unité nationale allemande n'était pas menaçée (mais sera au contraire divisée après la seconde guerre mondiale !). Par contre, les socialistes et les communistes allemands auraient pu s'entendre et prendre le pouvoir, mais les grands groupes industriels ont préféré financer le parti NSDAP pour casser les grèves et pour, arrivé au pouvoir, ordonner de grandes commandes de production industrielle. Si la souveraineté populaire avait réussi à dominer ses intérêts privés, et c'est précisément l'objet de la Révolution Française, le nazisme aurait échoué. Il faut tout de même constater que l'auteur est "agrégé et docteur en Histoire", ce qui prouve bien que l'obtention de diplômes universitaires ne garantit nullement le sérieux d'un travail "scientifique" – mais après le cas des frères Bogdanov, nous le savons plus clairement…
"Nous continuons de parler grec, de penser grec…"
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le romantisme politique est à la droite ,la profondeur philosophique , il indique la définition de l étre humain quelle amalgame ,quelle soupe ,mais néanmoins on peut dénoter juste une finesse superficielle ,il a entérré profondement la philosophie; en réalité c est trés dur à comprendre ,l étre qui prétends acquérir une notion est relative à ses facultées de les intégrer je pense que ne nous sommes pas dans les profondeurs de la pensée mais l éxplosion de celle ci en réelle surface ,il a de belles bagues aux doigts ,élégeant ,un peu pompeu mais je n ai rien appri en l écoutant et justement je suis la pour entendre et apprendre ,
A l’attention du lâche anonyme qui n’a pas lu ni entendu le premier commentaire-message à son endroit : BIS REPETITA ! Qu’il cesse de vitupérer, et qu’il REPONDE, avec des ARGUMENTS, mais il semble en être incapable – comme par hasard.
Ce « Khemas » avec comme mail klausiz57. Klaus…
c est peut étre sans rapport ,j aime écouter des gens qui on des choses à dire , hier j étais chez une personne qui à 80 ans son frére à été déporté en 1944 a un monument de mémoire à son nom avant d étre envoyé dans les trains ,on leur arrachaient les ongles a certain et d autre chose elle m a dit ceci » il faut des gens qui gouvernnent peu importe qui il sont car les humains sont pires que les animaux dans ces cas » cela engendre des multitudes de réflexions,..
Je crois vraiment que vous devriez lire ou relire l’ouvrage pour mieux comprendre le propos de son auteur, peut-être en saisiriez-vous à la fois toute l’érudition et la toute la finesse. Il ne s’agit pas de dire que le nazisme est de gauche, mais qu’il englobe deux traditions socio-politiques, l’une de droite ou d’extrême-droite, qui est la plus évidente, l’une de gauche ou d’extrême-gauche, qui l’est moins mais qui n’en est pas moins présente (l’auteur en donne bien toutes les preuves, et n’invente rien, rassurez-vous), et c’est en cela que le nazisme est un totalitarisme, car il prétend réunir ce que la révolution française avait désunit, la gauche et la droite (deux valeurs qui, avant 1789, pouvaient vivre ensemble). Il n’y a là rien de mal, ou de bien, mais seulement un mode de compréhension du phénomène totalitaire. Que vous lui retiriez la qualité d’historien ou de scientifique, simplement parce que ses conclusions vous choquent ou vous déplaisent, n’est pas à votre honneur.
J’aime beaucoup ce genre de rhétorique, qui essaye d’abuser son contradicteur.
« Il ne s’agit pas de dire que le nazisme est de gauche, mais qu’il englobe deux traditions socio-politiques, l’une de droite ou d’extrême-droite, qui est la plus évidente, l’une de gauche ou d’extrême-gauche, qui l’est moins mais qui n’en est pas moins présente (l’auteur en donne bien toutes les preuves, et n’invente rien, rassurez-vous)
Le nazisme « engloberait » la « tradition d’extrême-gauche » ! Le ridicule ne tue pas.
L’extrême-gauche EXISTAIT en Allemagne, avant 1918 et après, avec Rosa Luxembourg, vivante puis figure des luttes sociales et politiques, après qu’elle ait été assassinée par « les corps francs », base du parti NSDAP. Pendant la République de Weimar, l’extrême-gauche allemande a été obligée de lutter comme elle pouvait face aux milices nazies, et après la prise de contrôle du pouvoir par les nazis, ils ont été obligés de rentrer dans la clandestinité, sinon, ils étaient les premiers à être envoyés dans les premiers camps de concentration, dès 34. Le nazisme n’a jamais paru aux Allemands être une « solution centriste » – Ludendorff en a dit quelque chose à Hindenbourg – mais une solution extrémiste, puisque les Nazis ne connaissaient qu’un seul principe de vie, la force et son expression « habile », l’armement généralisé.
C’est pourquoi la thèse de ce livre est un scandale, une INSULTE adressée à celles et ceux qui se sont battus contre le nazisme, mais aussi une insulte adressée aux Révolutionnaires et à la Révolution française. Il peut tromper quelques personnes, mais je fais partie de ceux qui ne seront pas abusés par ce monsieur.
Prétendre que, avant 1789, la gauche et la droite constituaient deux valeurs qui pouvaient vivre ensemble est comique. Avant 1789, la dictature de la noblesse en France et en Europe ne tolère pas l’expression publique, libre, des idées et des sentiments de ce qui sera, à partir de la Révolution, « la gauche ». Par contre, dans une République ouverte, il est vrai que nous tolérons la publication d’ouvrages favorables à la royauté ou même au nazisme, alors qu’ils insultent et les victimes et les citoyens libres d’aujourd’hui.
La note ci-dessous fait connaître toutes les références intellectuelles de cet auteur : elles sont toutes à droite et à l’extrême-droite.
http://www.paperblog.fr/4128490/nazisme-et-revolution-de-francis-bouthillon-par-jean-luc-evard/
http://www.france-info.com/chroniques-le-livre-du-jour-2011-02-08-nazisme-et-revolution-de-fabrice-bouthillon-514278-81-176.html
« il ne s agit pas de dire que le nazisme est de gauche mais qu il englobe deux traditions socio-politiques » je n ai pas lu, d un point de vu technique et humain ont ne peut faire fusionner ces deux valeurs dire et penser qu elle auraient cohabité sans dommage et auraient une complaisance méme infime pour un aboutissement voir une conclusion,les valeurs ne vivent pas ensembles on ne peut parler de valeurs quand il s agit d asservissement d une pseudo valeur en rapport à une autre, c est la tout le poids des mots pour ce qu ils ne veulent illuster,c est tellement actuelle de vouloir dessiner la confusion avec des mots qui ne correspondent en rien avec les tons de peinture vieilli qui en sont l origine ,pas une hérudition mais le talent de vouloir croire et de penser que la touche de peinture récente abusera l oeil et de conséquence l esprit en attente de splendides corrections trés subtils certe mais la retouche est visible pour le simpliste….
Personne n’a jamais dit qu’Hitler avait inventé la gauche, puisqu’au contraire, ce qui caractérise la démarche totalitaire, c’est de créer une unanimité en réunissant et l’extrême-gauche, et l’extrême-droite, d’où l’expression, certes provocatrice, de “centrisme par addition des extrêmes“. Mais il ne s’agit pas d’une extrême-gauche institutionnalisée dans le parti communiste par exemple, ou d’autres formations politiques, mais des principes qui la constituent et qui trouvent leur origine dans la révolution française. Si bien que personne ne nie la résistance communiste ni ses martyrs.
Je ne vois pas ce qu’il y a d’insultant à tenter d’expliquer la spécificité du phénomène totalitaire et ses horreurs. Y voir de la propagande nazie est tout simplement ridicule.
» d’un point de vu technique et humain on ne peut faire fusionner ces deux valeurs » : justement, c’est bien parce qu’il est au-dessus des forces humaines que de les réunir que le nazisme a fonctionné comme une religion politique.
« penser qu elle auraient cohabité sans dommage » : justement, c’est bien dans la tentative surhumaine de forcer leur cohabitation qu’Hitler et le nazisme plus généralement se sont illustrés par les crimes innombrables que l’on connaît.
Par ailleurs, lorsque vous dites que Hitler, comme Mussolini, ont cherché à « détruire l’héritage de la Révolution française », et inscrit leur régime comme le contraire de la révolution, c’est justement toute la thèse de l’auteur que de le démontrer.
Finalement, je crains que nous soyons en réalité parfaitement d’accord, et je vous invite à lire l’ouvrage en question.
Je suis persuadé que nous ne sommes pas d’accord; vous semblez avoir une lecture personnelle de l’ouvrage qui ne correspond pas au propos de cet auteur.
Le « totalitarisme » désigne tout régime politique et national qui entend déterminer toutes les conditions de vie et de comportement de celles et ceux à qui il s’impose. La royauté française AVANT 1789 se voulait totalisante, et entendait ainsi déterminer toutes les conditions de vie et de comportement des « sujets » – Henri IV avait offert à cette royauté une ouverture qui aurait pu la sauver, mais le très mauvais Louis XIV l’a essentialisé sur ses principes historiques, avec les conséquences que chacun connaît. La Révolution Française a, au contraire, rendu possible un régime politique et social de DIVISIONS PERMANENTES NON REDUCTIBLES, à commencer par des « identités » de foi, avec l’égalité des citoyens, qu’ils soient chrétiens, juifs, athées. Il est donc complètement fou de faire un lien entre cette Révolution et le Nazisme. Si lien il doit y avoir, c’est avec ce que la noblesse européenne a imposé, avec les royautés, et avec le soutien organisationnel de l’Eglise. C’est d’ailleurs avec celle-ci que le régime nazi se compare le mieux : Führer-pape, les ordres militaro-religieux, etc.
Tout à fait d’accord : c’est justement là-dessus que le pape Pie XI, lors des dernières années de son pontificat (les années 1937-1939, je ne reviens pas sur les négociations des années précédentes, Concordats etc, ou sur le soutien apporté par certains représentants de l’Eglise à la fuite des anciens dignitaires nazis après la guerre) fonda son opposition aux totalitarismes nazis et staliniens, au nom d’un autre totalitarisme qu’était l’Eglise.
En revanche, la monarchie ne fut jamais un totalitarisme, notemment parce que le roi, tout puissant qu’il fut, avait toujours à rendre compte au-dessus de lui, à Dieu, moyennant quoi l’Eglise exerçait sa tutelle sur les sociétés (avec les remises en cause que l’on connaît : lutte des Hohenstaufen contre la papauté, Réforme, Lumières, Révolution, etc). C’est ce que l’on appelle autrement l’augustinisme politique.
Encore une fois, le propos de l’auteur n’est pas de dire : Nazisme = Révolution (je vous mets au défi de me trouver un passage où serait inscrite cette équation), mais de montrer les liens qui existent entre ces deux phénomènes, à savoir : comment le nazisme chercha à refermer la brêche ouverte par la révolution entre la Gauche et la Droite. C’est cette prétention à refaire la totalité de la nation qui définit aussi le totalitarisme (qui se manifeste également par la définition que vous en donnez, reprise de Pierre Milza).
Par ailleurs, je conviens parfaitement de ce que vous dites de la Révolution et du principe d’égalité, notemment entre les citoyens de confessions différentes ou sans aucune confession religieuse. N’oubliez cependant pas non plus que l’égalité entre les citoyens fut aussi appliquée en excluant de la citoyenneté des catégories toujours plus nombreuses, et que la guerre seule n’explique pas : aristocrates, émigrés, vendéens, Anglais, girondins, dantonistes, etc, pour la raison qu’il n’était pas possible aux régimes issus de la révolution de créer une légitmité autrement que par la force.
Je parle bien sûr en mon seul nom. Mais je crois vraiment que vous reprochez à l’auteur des choses qu’il ne dit pas. Le titre est certes provocateur, mais il n’est en rien et absolument à aucun moment une propagande monarchiste ou nazie comme vous l’avez insinué plus haut; cette accusation est honteuse et vise à exclure du débat historique une personne qui ne pense pas comme vous. J’ose croire qu’il s’agissait là d’un simple débordement.
Bien d’autres avant lui, d’ailleurs, ont évoqué les liens entre la Révolution française et le nazisme, la part gauche-droite du national-socialisme : ce qu’il y a de nouveau, ici, c’est que l’auteur ne se contente pas de le dire, mais il l’explique.
le nazisme a fonctionné comme religion politique, c est exacte »religion politique »transcende et anéantisse l éxistence d étre et adhére à des folies,pour seulement cette partie j ai fractionné volontairement il y a matiére à analyser lorsque l esprit s invite mais la prestation est longue,le temps à qui s interroge manque. le roi tout puissant n intégrerait il pas cette notion de « religion politique » car sa toute puissance ne suffit pas à étre en harmonie avec sa relative puissance et des usages que l on fait de la dignité de l étre humain qui aurait du jouir de son statut si les principes et ses principes n étaient pas la conclusion de ses acquis transmis des ordres et de l ordre donné de la pensée orienté d une » monarchie religion »,on ne peut évoquer ce qui semble utile à ses aspirations et négliger d autres facteurs similaires ,les mots doivent étre cohérants et non corroborer ses affirmations ,ma pensée n est pas en rapport à affirmer ou son paradoxe ,mais comprendre pourquoi la place dans toute forme de société est plus importante que l exercice de la sagesse de l humain…
« la monarchie ne fut jamais un totalitarisme » c est une déduction de l analyse d un mot qui n avait pas de place dans les esprits antérieurement car le temps n était pas aux revendications de cette formidable palette de mots que nous avons acquis et que l usage nous en permet l éxpression depuis peu et de cette héritage né des atrocités que nous prétendons évaluer pour penser en lieu des sacrifices d étres que la puissance à éxigé à leur destiné ,cettte nécessité de vouloir parler en leur nom avant méme de savoir leur souffrance et d engager « dieu ou le roi ou le dictateur des folies, examinons par principe déja leur propre esprit qui révelent leur propre folie narcissique.j ai lu louis 16 aimais le peuple ;il aimait pourquoi pour ce qu il apporte parce que le peuple est petit ,ou le peuple lui sert ;ou il l aimait car il ne demandait rien etc….
c est fascinant d inscrire son « DIEU » telle le divin protecteur de ses turpitudes humaines si mélancoliques de la piteuse pensée qui génére l horreur et de prétendre à l hérudition et la finesse de l esprit en manipulant des références ,l humain n est il pas capable de déduction seul ,la suptilité de cette finesse peut éxister seulement s il fait éxister la véracité de l esprit dans sa transparence et non dans la connivence des aspects
il y a un film qui illustre certaine chose c est » ALI BABA ET LES 40 VOLEURS AVEC FERNANDEL » c est un vieux film bien sur et il ne faut pas étre bien « instructionné » c est la tout l avantage, mais néanmoins il révéle tous les carences de l esprit et seul le simple tellement bon qu il en est idiot triomphe malgré qu il est gauche dans ses actes ,pendant que ji suis BOURVILLE dans le passe muraille c est bourville qui a un dont il passe a travers les murs et un ami l emméne voir le psychiatre et celui ci lui demande combien cela fait de temps que vous passez à travers les murs ? puis lui dit en montrant qu il a des chocs à la téte « cela fait 20 ans que j essaye de passer à travers les murs »
Message à l’attention de TOUTE PERSONNE qui vient ici et qui poste un commentaire : si ce « commentaire » n’apporte aucune information ni argument, mais seulement un avis (du genre « ce livre est génial, et vous ne l’avez pas compris »), ce N EST PAS ET NE SERA PAS PUBLIE. SI c’est tout ce que vous avez à dire, CE N EST PAS ET CELA NE SERA PAS PUBLIE. Si vous vous creusez la tête et que vous argumentez, ce sera publié.
M Grellety, je vous invite à lire le livre de Fabrice Bouthillon avant d’en parler. Votre note montre amplement que vous ne l’avez pas lu. En effet, Bouthillon ne dit pas que c’est la Révolution qui explique le nazisme, mais la déchirure provoquée par elle (l’apparition de la droite et de la gauche). En effet, le nazisme se présente comme un « centrisme par addition des extrêmes » selon l’auteur : il vise à REFERMER la brèche et non à combattre seulement l’héritage de la Révolution (donc la gauche).
Par ailleurs, l’auteur montre très bien que le nazisme se voulait une religion, comme le communisme (cf Raymond Aron et son célèbre « Opium des intellectuels » qui montrait la nature criminelle du marxisme) et le fascisme (cf. Emilio Gentile et son livre « La religion fasciste »).
En ce sens, le livre de Bouthillon est un bon ouvrage sur la compréhension du phénomène totalitaire.
Il livre enfin des analyses très détaillées et très fines et stimulantes, de 3 textes d’Hitler dans les chapitres 5, 6 et 7.
Ce livre est vraiment extrêmement intéressant.
Dommage que vous ne l’ayez pas lu monsieur Grellety.
En somme, la présentation officielle de l’ouvrage n’est pas exacte quant à son contenu.
En somme, les propos publics de cet auteur déforment les idées de cet ouvrage.
En somme, les blogs d’extrême-droite qui en font l’éloge n’ont rien compris à son propos.
En somme, selon vous, lorsque « Bouthillon ne dit pas que c’est la Révolution qui explique le nazisme, mais la déchirure provoquée par elle (l’apparition de la droite et de la gauche). »
il faut comprendre que ce n’est pas la Révolution qui est à l’origine du nazisme (comme pourtant il l’affirme !) mais la division politique CREE par la Révolution, et donc il faudra m’expliquer cette si faible nuance…
« En effet, le nazisme se présente comme un « centrisme par addition des extrêmes » selon l’auteur : il vise à REFERMER la brèche et non à combattre seulement l’héritage de la Révolution (donc la gauche). »
En effet, et c’est bien pour cela que la mise en cause de la gauche est un scandale, dans la mesure où cette volonté de re-fermeture de cette Histoire post-89 vise à RETABLIR LES ANCIENNES HIERARCHIES FONDATRICES DE LA NOBLESSE EUROPEENNE, emblématiquement représentée par celle jaillie des forêts de Franconie.
« Par ailleurs, l’auteur montre très bien que le nazisme se voulait une religion, comme le communisme (cf Raymond Aron et son célèbre « Opium des intellectuels » qui montrait la nature criminelle du marxisme) et le fascisme (cf. Emilio Gentile et son livre « La religion fasciste »). »
mais la religion-religion fut AVANT TOUT le christianisme et le « marxisme » aura été avant tout et principalement la première science économique et un projet de construction d’une unité mondiale des travailleurs, SANS TOUTEFOIS DONNER DE SUBSTANCE au projet d’une « société communiste », et donc on ne peut pas dire que le marxisme était criminel dans son essence. On peut le dire du christianisme devenu Eglise, on peut le dire du nazisme, étant donné les textes fondateurs, Mein Kampf…
la formule « opium des intellectuelles » la formule « opium du peuple » la soit disant gauche et droite née de la révolution n ont elle pas pour finalité malgré les temps qui voit leurs déformations et leurs semis aboutissements une seule et unique raison d éxistence neutraliser la pensée qui les dérangent en somme représenter un totalitarisme des valeurs d ére et comformer la pensée en imposant une dictature de l argent et de sa puissance marginaliser ce qui ne se plie pas à la conformité et l éxigeance de celle ci ,on ne peut croire que la droite n est pas une religion qui s oppose aux religions ayant des valeurs ,l esprit ne se contente plus d éxplications des siécles antérieurs qui dictent l esprit pour impliquer les désordres et incohérences des civilisations qui ont perdu leurs véritables objectifs toujours argumenté par des pseudo nécéssités et de fusion d intéréts à adhérer à la dite vérité de régir la pensée pour ses buts ,la gauche et la droite ne sont que des éssaies identiques sur le fond si ce fond éxiste et ne manipule pas toujours et encore les vieux démons….
l église n a jamais eu besoin d exercer sa tutelle ,elle était curatrice des esprits des miséreux en attente de soulagement et des puissants qui toujours veulent encore ici méme leur place à la droite de leur « DIEU » le chrétien démontre encore puisse il étre petit ou grand dans ses dérives qu il est l outil et le bras de son divin et qu il devance par ses actes le message qui ne fut jamais délivré et qui le compremait son authenticité cité et gravé en réalité il a déja perdu son ame ,il ne peut révéler ce qui n éxiste plus il s est perdu dans d autre chemin et continu à vouloir revendiquer une prétention qui lui est inconnu ….
le « PAIN » est une religion et la toujours été ,sont fonctionnement n est pas différent pour illustrer le principe et les principes de son épanouissement le modéle se trouve en « HAUT » détenteur de l or, et les quelques croyants s affairent à la besogne sans compter pendant que les autres en revendiquent des connaissances sans en étre pratiquant comptant leurs petites piéces qui leurs donneront bonne conscience,la bonne conscience est insuffisante le style est trépassé ….
pie 11 pourquoi une référence de plus , n éxiste t il pas d autre référence pour les novices les gens simples ne comprennent pas cette illustration il faut leurs donner des étres qui sont plus accexibles car sa sainteté ne peut tous les voir car il est homme,mais le novice peut reconnaitre l oeuvre de l homme ou la femme simple qui oeuvre ils éxistent pourquoi ne pas les citer ainsi ceux qui proclament pourront se reconnaitrent et vérifier si leur attitude est conforme à ceux ci et à l histoire qu ils prétendent analyser, l attitude l ame la suptilité l hérudition la finesse la soif ne peuvent étre l amalgame et le paradoxe de la prétention qui l éclaire restons modeste » DIEU » n éclair que celui qui veut voir ,nul besoin d aller dans ses multiples énergies il est appelé de l esprit et de la créativité de l humain qui cherche son chemin ,chaque chemin et tous les chemins peuvent mener à la destiné ….
« mettre en cause la Gauche est un scandale ». Si je vous suis bien, tant que l’on dit du bien de la Gauche, on peut faire de l’histoire ; en revanche, si l’on est méchant avec elle, alors gare, l’inquisition lance ses sbires! Belle illustration de votre conception de la liberté intellectuelle.
Par ailleurs, la volonté de refermer la brêche ouverte par 89, signifie, encore une fois, chez le totalitaire qu’est Hitler, refaire l’unité de la société, dans sa totalité, c’est à dire réunir ET la Droite, ET la Gauche, ce qui exclut tout retour à l’Ancien Régime, avec les caractéristiques que vous donnez, défendu par une seule fraction, droitière, de la société divisée (une fraction qu’en l’occurrence on peut ramener, en Allemagne, au parti national, conservateur et protestant qu’était le DNVP, voire à sa mouvance catholique qu’incarnait un Kaas ou plus encore un von Papen ; qui, bien-sûr, furent intégrés à la totalité national-socialiste).
Pourquoi est-ce un scandale ? Parce que la gauche européenne et singulièrement allemande, mais aussi les communistes, allemands comme soviétiques, n’ont jamais eu le projet de mettre le monde à feu et à sang; qu’ils ont été pourchassés, et, hélas, souvent, arrêtés, condamnés, exécutés ou envoyés dans les camps et assassinés, par le travail, la faim, une maladie ou les chambres à gaz, par cette internationale d’extrême-droite que les nazis dirigeaient. Les citoyens de gauche, comme tant d’autres, ont été victimes de cette entreprise CRIMINELLE, et aujourd’hui cet historien, avec d’autres, essayent de relier ces hommes, ces femmes, au camp de ceux qui les ont assassinés ! C’est là que se trouve le scandale.
Etes-vous certain que le rôle de l’historien est d’honorer ou de déshonorer les hommes, les idées, le temps qu’il étudie, quels qu’ils soient?
N’est-il pas plutôt d’essayer de comprendre ce qu’il s’est passé avant nous?
Personne ne nie, ici, les crimes nazis, ni ses innombrables victimes ; je conçois pleinement que ce sentiment d’horreur, que je partage, provoque une recherche, une interrogation, une volonté de trouver des réponses, mais je ne crois pas qu’il puisse tenir lieu d’argumentation.
Pour le dire autrement : ne faites pas croire, par cet appel au pathos, que l’auteur nie les horreurs du nazisme ni ses innombrables victimes. Encore une fois, il essaie seulement d’expliquer pourquoi on en arrivé là.
Que vous vous opposiez à ces explications sur le terrain scientifique est heureux, c’est le propre de la liberté intellectuelle que de débattre, mais que vous le fassiez au nom d’une idéologie que vous estimez scandaleusement déshonorée, ce n’est plus de l’histoire, c’est de l’instrumentalisation.
Je rappelle que nous ne parlons pas de n’importe quelle partie de l’Histoire de l’espèce humaine et en particulier des peuples occidentaux, mais de cette entreprise criminelle qui voulait conquérir le monde, multiplier les camps d’extermination, faire disparaître les Français (ce qui se serait passé en cas de victoire nazie). Curieux que le fait de rappeler que nous parlons d’hommes qui ont commis les pires crimes de l’Histoire, dans des proportions jamaies vues, relève selon vous d’une manipulation du « pathos » ! Du « pathos », ils ont en provoqué, c’est un fait ! En effet, le travail de l’historien est de comprendre et de faire comprendre. Mais dois-je vous apprendre qu’il existe des historiens d’extrême-droite qui expliquent le nazisme par le communisme, induisant que c’est A CAUSE du communisme qu’il y a eu du nazisme ? ! Il se trouve que je suis moi aussi « historien », avec mes moyens (les archives publiques, fournies dans les livres ou les témoignages), les livres d’Histoire, et je considère que le national-socialisme ne s’est pas imposé en tant que voie synthétique et centriste, mais bien en tant que pouvoir militaire – les milices nazies étaient à l’oeuvre depuis des années. Un certain patronat allemand (soutenu par un autre patronat, français) a choisi de financer ces milices pour qu’elles cassent les grèves et les ouvriers. Les caisses du NSDAP se remplissaient. L’extrémisme nazi était connu, AVANT 33, par une partie non négligeable de la noblesse allemande et de la grande bourgeoisie allemande – j’ai déjà rappelé la lettre de Ludendorff à Hindenburg, et dieu sait que Ludendorff n’était pas un progressiste !
A méditer : Hitler fut très fortement influencé par Mussolini et son fascisme, actifs bien avant le nazisme. Se rappeler que Mussolini ,né dans une famille au passé » gauchiste » incontestable, fut d’abord un militant puis un responsable assez conséquent de la gauche socialiste italienne,puisque je crois me souvenir qu’il dirigeait un journal de gauche du nord de l’Italie. Il ne s’en détachera qu’au moment de l’entrée en guerre de l’Italie pendant la Première Guerre, entrée qu’il soutenait avec énergie. Le Fascisme se voulait un mouvement « social » et il est illusoire de croire que c’est juste par hasard que le nazisme se donnait pour national -SOCIALISME. Ceci n’était pas naïvement un piège destiné aux ouvriers,comme le dit un commentaire précédent. Je n’ai pas encore lu l’ouvrage en question, mais je pense qu’il doit exposer des thèses ou avancer des explications intéressantes en relation avec cette ambiguité extréme sur laquelle je m’interroge depuis que je lis un peu, et sur la Révolution et sur les Totalitarismes.
Concernant justement la Révolution Française, il me semble que Robespierre eut une attitude bien assez ambiguë pour être analysée aussi sous l’angle de la dictature et du fascisme social,non ? Sans parler de Fouché, membre du Comité de Salut Public dans les années de la Terreur et ministre ultérieur de notre tyran bien à nous, un des modèles de Hitler, Napoléon…
Quoiqu’il en soit vos propos à tous m’ont convaincu de découvrir ce livre,et je vous en remercie.
Mussolini a été socialiste JUSQU A CE QU IL DEVIENNE Mussolini, jusqu’à ce qu’il fasse muter son organisation vers le fascisme, et que, une fois au pouvoir, il donne ordre de faire éliminer dirigeants socialistes, communistes, matraquer les ouvriers. Si pour vous, c’est du « socialisme », on ne peut rien faire pour vous. La même explication vaut en plus radicale encore avec le nazisme dont la doctrine économique était capitaliste (les grandes familles allemandes qui étaient propriétaires des grandes entreprises n’ont pas eu à se plaindre, et les nazis adoraient les richesses et l’argent), et par contre autoritaire avec les ouvriers. Concernant Robespierre… non ? non ! Le Totalitarisme est le prolongement du pouvoir royal absolutiste (on peut comparer les prisons des uns et des autres, les méthodes de torture des uns et des autres !), et évidemment pas du pouvoir révolutionnaire qui pour la première fois a posé des limites et des gardes-fous au pouvoir politique. Mais les Thermidoriens ont mis fin à la Révolution, et ont préféré revenir à un pouvoir autoritaire, histoire de faire leurs affaires, et notamment avec ces serfs et esclaves que Robespierre et ses amis avaient failli leur soustraire, en faisant disparaître leur condition !
bonjour
je suis tombé sur votre texte et il me suprend beaucoup eu égard aux réflexions tout à fait pertinentes ( mais isolées dans une approche qui ne l’est pas) qui le parsèment.
Vous envisagez le problème posé par Bouthillon ( comment historiciser le phénomène totalitaire) de manière morale, c’est-à-dire sans vous départir des catégories énoncées par les révolutionnaires eux-mêmes. Ce faisant, vous ne pouvez faire de l’histoire scientifique : notre problème n’est pas d’insulter ou de rendre hommage à qui que ce soit, mais de resituer un phénomène historique dans un mouvement d’ensemble, ce que fait Bouthillon.
Il n’est d’ailleurs pas le seul à inscrire les totalitarismes dans la perspective ouverte par la Révolution française ( Nolte, Furet…). Comment ne pas penser ensemble droite et gauche, nazisme et communisme ?
Bonne relecture !
J’adore ce genre de commentateur qui prend tellement clairement l’auteur pour un imbécile : bon, ce que vous dites est intéressant, mais vous ne faites pas de l’Histoire, M. Boutilhon, si… Il ferait de « l’Histoire scientifique », alors qu’il fait de l’Histoire idéologique, précisément dans les pas des Furet et consorts, ce qui peut lui permettre de progresser dans l’Université, étant donné ce que l’on sait des rapports d’influence, et quand on sait aussi que, en 2012 encore, hélas, Furet passe pour un « grand » historien, alors qu’il a été acheté/vendu aux Américains, pour une somme d’ailleurs énorme. Quant à citer Nolte, les historiens sérieux ne le considèrent pas comme un des leurs, mais comme un pro nazi notoire. Nazisme et communisme sont « penser ensemble » par des individus qui, 50 ans plutôt, les penser dans la contradiction la plus totale, ce qui au moins était censé et vrai. Nous savons qu’une bouillie prétendument historique et intellectuelle les rassemble, y compris à la tête de l’UE (si peu européenne de toute façon), dans le registre du « Totalitarisme », alors que le régime nazi entendait éradiquer, écraser, toute différence avec l’être-aryen, qu’il s’agisse d’individus dans leur biologie ou qu’il s’agisse d’individus dans leurs comportements (déviants, résistance, etc), alors que le régime soviétique a construit un rassemblement de peuples dont il a respecté les caractéristiques, a dénoncé le racisme et l’antisémitisme. Evidemment, à la différence notable de quelques sinistres individus, je ne prends jamais et aucune de mes connaissances et mes informations auprès d’anciens nazis ou de sympathisants nazis. Or une bonne part de l’accusation de totalitarisme contre l’URSS a été formulée en premier par les Nazis ! Si on veut être sérieux avec ce concept et cette problématique, il faut constater que dans l’Histoire européenne, c’est l’Eglise catholique qui en a fondé concrètement et intellectuellement les principes, par sa prétention à tout définir et régenter dans la vie individuelle et collective. Or là encore, il suffit de regarder ce qu’a été le rapport du Nazisme à l’Eglise, DE 1923 à 1945 (je pense notamment à l’évacuation d’Europe de Nazis vers l’Amérique du Sud par des réseaux catholiques), et ce qu’a été le rapport du Soviétisme/communisme avec la même Eglise (celle-ci a toujours considéré celui-ci comme son ennemi fondamental, alors qu’il y a eu des arrangements avec les Nazis).
Bonjour, simplement ceci :
7,8 milliards d’êtres humains sur la Terre c’est 7,8 milliards façons différentes de penser à l’instant présent. Que dire au fil du temps avec chaque changement d’opinion.
Un livre n’est pas une Bible (même la Bible).
Une idée n’est pas la nature.
Et enfin, pour chaque être humain, l’ensemble de sa présence sur Terre se résumera à :
On a vu et on a perçu; On a conçu et on a vécu.