Une occupation «pour libérer les Etats-Unis» du joug de la finance. Slogan par ailleurs relayé par les Anonymous, hacktivistes et donc spécialistes de cyberattaques tous azimuts (en Syrie par exemple, comme le raconte Ecrans.fr…) qui se défendent cependant de jouer un rôle central, contrairement à ce qu'affirme la presse internationale comme ici, dans The Guardian. Et pas forcément à tort d'ailleurs. Le maillage, façon toile d'araignée, est plus large. Et plus spontané.
Exemple parmi d'autres de l'agit prop anticapitaliste: le révérend Billy, dont Libération a souvent parlé, qui via des prêches anticonsuméristes, fustige, façon télévangélisme déglingué, l'impasse du libéralisme.
En fait, ces manifestations signent le retour des artivistes (contraction entre artistes et activistes) qui, à l'instar des Yes Men spécialistes des détournements, croqués en dernière page du journal en 2004, prospèrent depuis les manifestations de Seattle en décembre 1999. Et ont été à la base de la révolte en cours à New York. Une rébellion sur le mode de la désobéissance civile, dont Libération avait recensé, en 2004, la pluralité et la diversité des modes.
S’abonner
Connexion
0 Commentaires
Le plus ancien