L’extrême-droite, l’Histoire, les blogs, la loi du paradoxe, le sens permanent de la trahison, note 2

Rue89 vous invite à un "voyage chez les collectionneurs de l'ultra-droite" : admirateurs inconditionnels des troupes nazis qui ont déferlé sur toute l'Europe et qui ont commis des massacres de masse également everywhere. Ils se prennent pour des patriotes, parce qu'ils ne peuvent vivre qu'avec la machoire fermée. Patriotes ? Il y a un hic – et nunc, gravissime : si Hitler avait gagné la guerre, les Français auraient pris le chemin des camps d'extermination, après les Juifs, les Tziganes, les Homosexuels, … Pourquoi ? Parce que Hitler détestait la France et les Français, comme il l'a très clairement dit dans "Mein Kampf", "la France, notre pire et plus grand ennemi". Patriotes, non, mais traîtres, toujours : comme l'a prouvé l'affaire Dreyfus, pendant laquelle ces mêmes sinistres individus ont pris la défense du véritable traître, le Comte Esterhazy. Et si ce traître n'avait pas été démasqué et n'avait pas été contraint, très tardivement, et malgré toutes ces protections, à quitter l'armée et la France, que se serait-il passé quand la première guerre mondiale se serait déclaré, avec un traître au coeur de l'Etat major ? Il faut dire qu'ils ont eu leur temps de trahison rêvée : avec la défaite de 40, ils ont pu s'en donner à coeur joie dans la Collaboration, jusqu'à l'effondrement de toute l'Europe d'extrême-droite en 1945.

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Michel Cornillon
16 années il y a

Ouais… mais les couleuvres qu’ils sont contraints jour après jour d’avaler ne les gênent aucunement. Au contraire, elles constituent leur drogue.
Et puis, les moins tarés d’entre eux ont su se reconvertir, ou mieux encore faire travailler l’argent dérobé par leurs pairs à la faveur d’une mise à mort de tout un peuple.

paxson
paxson
16 années il y a

(…) En « débattre », c’est venir, déjà, sur le terrain où veulent nous entraîner tous ces fiers libres penseurs de régime – ces iconoclastes, tu sais, type Zemmour et tant d’autres, qui touchent leur émolument d’un sénateur UMP (appartenant donc au parti majoritaire, plus près du manche on ne fait pas), qui braillent leurs imprécations dans Le Figaro et sur France 2 (et plus généralement partout où se fabrique l’opinion), mais qui, en bons orwelliens orthodoxes, continuent de poser, dans une époque où la droite a grosso merdo tous les pouvoirs, aux farouches résistants à on ne sait trop quelle tyrannie-de-la-bien-pensance, qu’ourdiraient on ne sait trop quels affreux gauchistes dominants.
hey à quoi se sert que Yvette Picard (née Gessard) elle se décarcasse ?

paxson
paxson
16 années il y a

un pèlerinage éclair chez les fun-fascistes s’impose :
http://consanguin.blogspot.com/

Ahmed
Ahmed
16 années il y a

J adore le caca AU VOMI . Trop bon miammiam

jean-christophe grellety
16 années il y a

Et c’est pour cela que tu signes « Ahmed » ? ! Mais puisque tu es si c…, je laisse ce post minable et j’ai ton IP.

benoit
benoit
16 années il y a

J’aime beaucoup le: « et j’ai ton IP »…
Décidemment, derrière le prof et le curé, le flic n’est jamais très loin.
Une bonne petite dénonciation, peut-être ?
Bien ?
Mal ?
To flic or not to flic, that is the question.
Pour moi, contrairement à d’autres, ce n’est pas qui on dénonce qui rend la dénonciation condamnable ou légitime, c’est le principe lui-même qui me fait vomir.
Mais les braves gens, eux, pas de problèmes. Ils dorment tranquilles puisque c’est toujours un salaud qu’ils envoient en taule, n’est-ce pas ?
Eh oui. Toujours le même problème: le bien, le mal, les gentils, les méchants, les salauds et les héros…
D’instinct pourtant, je place les délateurs parmi les salauds, qu’ils donnent un assassin, un clandestin ou un fou.
Mais bon, l’intinct, pas vrai…
Qoui qu’il en soit, fin de mes pauvres petits posts: je n’aime pas trop m’attarder en compagnie des balances ni dans les commissariats.

jean-christophe grellety
16 années il y a

C’est avec plaisir que je salue ton départ, définitif !
Quant à ta défense, pour résumer, ce pauvre Benoit serait une victime ? C’est Saint Nicolas qui va prendre votre défense !
L’intérêt de l’IP, c’est seulement le fait que tu assumes ce que tu dises et écrives, mais je comprends, étant donné le peu de valeur de ce que tu penses et dis, je comprends que tu sois gêné pour assumer !

octave
octave
16 années il y a

Pas oublier que certains dreyfusards on basculé dans la collaboration pendant l’occupation par pacifisme, tandis que certains individus d’extrême-droite ont refusé d’y participer comme Maurras.

grellety
grellety
16 années il y a

Maurras : « À la suite de sa condamnation à perpétuité pour intelligence avec l’ennemi le 27 janvier 1945 »
Maurras naît dans une famille de la bourgeoisie provençale. Il fait ses études au collège catholique, à Aix-en-Provence, rue Lacépède, mais perd la foi rapidement. Après avoir passé son baccalauréat en 1885, il part pour Paris et devient journaliste littéraire. Il se lie d’amitié avec Anatole France, qui renforce son agnosticisme et subit l’influence du positivisme d’Auguste Comte.
Maurras évolue à partir de 1895-1896. Il rencontre le nationaliste Maurice Barrès, collabore à La Cocarde, et rentre changé de son voyage en Grèce, où il couvre les premiers Jeux olympiques modernes pour La Gazette de France. Il se range dans le camp des antidreyfusards, se convertit à l’idée monarchique. Joseph de Maistre et Louis de Bonald inspirent ses idées politiques, Le Play et La Tour du Pin, ses idées économiques et sociales.
À la mort de son frère, il adopte son neveu et ses nièces. Il sera aussi le parrain de François Daudet, un des fils de Léon Daudet.
Il est le dirigeant et le principal fondateur du quotidien royaliste l’Action française (d’abord intitulé Revue d’Action française, fondée par Maurice Pujo et Henri Vaugeois en 1899). Il déploya, avec ses principaux collaborateurs, une grande virulence, allant – durant les années 1920 – jusqu’à la menace de mort, notamment contre Abraham Schrameck, ministre de l’Intérieur, en 1925 (« Ce serait sans haine et sans crainte que je donnerais l’ordre de répandre votre sang de chien si vous abusiez du pouvoir public pour répandre du sang français répandu sous les balles et les couteaux des bandits de Moscou que vous aimez1 »), ou contre Léon Blum, président du Conseil (« C’est en tant que Juif qu’il faut voir, concevoir, entendre, combattre et abattre le Blum. Ce dernier verbe paraîtra un peu fort de café : je me hâte d’ajouter qu’il ne faudra abattre physiquement Blum que le jour où sa politique nous aura amené la guerre impie qu’il rêve contre nos compagnons d’armes italiens. Ce jour-là, il est vrai, il ne faudra pas le manquer2. »)
L’antisémitisme de Maurras, occupe cependant une place modeste dans son œuvre ; Léon Poliakov évoque d’ailleurs les « bons Juifs » qu’avait distingués Maurras par leur engagement dans la Grande Guerre3, comme Pierre David (1886-1918). Son talent littéraire donnait à ses ouvrages théoriques une grande influence dans les milieux cultivés et conservateurs de France, et ses qualités de polémiste lui assuraient une réelle audience dans d’autres, comme l’Académie française.
En 1905 il fonde la Ligue d’Action française pour lever des fonds en faveur de L’Action française, devenue l’organe de presse du mouvement. Article détaillé : Maurrassisme.
Le marquis de Montealegre de Aulestia, grand penseur réactionnaire péruvien, le rencontra en 1913, admiratif de sa doctrine monarchique. Maurras également eut un important ascendant idéologique sur Salazar et les intellectuels du régime salazariste. Il soutint le général Franco et, jusqu’au printemps 1939, Mussolini, soulignant la parenté entre bon nombre de ses idées et celles du fascisme. Il appréciait la symbiose entre ses épigones italiens et le Parti national fasciste4.
En mars 1936, il écrira dans l’Action française à propos du nazisme : « l’entreprise raciste est certainement une folie pure et sans issue ». Maurras demandera une traduction non expurgée de Mein Kampf, dont certains passages laissant prévoir les ambitions hitlériennes avaient été censurés dans la version française.
Il fut élu à l’Académie française le 9 juin 1938, au fauteuil 16, succédant à Henri-Robert. Sa réception officielle eut lieu le 8 juin 1939.
À l’été 1940, malgré les conseils de Pierre Gaxotte, Maurras fit reparaître L’Action française à Lyon, avec en tête le slogan « La France seule », voulant signifier son rejet de la collaboration et de la dissidence. Il soutient le régime de Vichy. En septembre 1940, lorsque le maréchal Pétain lui demande sa conception de la Révolution nationale, il répond « un bon corps d’officiers et un bon clergé »5, une position qu’il appelait : « défendre l’héritage en l’absence d’héritier »6. On lui reprocha sa formule ambiguë sur une « divine surprise »7 pour parler des événements de 1940, mais il semble qu’il parlait alors non de l’accession au pouvoir du Maréchal Pétain mais du fait que malgré la défaite l’État ne se soit pas complètement effondré8. Inspirateur de la politique du régime de Vichy, il se fit l’apologiste du gouvernement du maréchal Pétain9,10. Il continua à « dénoncer les Juifs » en se félicitant par exemple de l’abolition du décret Crémieux11.
Pendant l’occupation, les membres et les proches de l’Action française se divisèrent en trois groupes opposés : celui des maurrassiens orthodoxes soutenant le gouvernement de Vichy conduit par le maréchal Pétain, celui des collaborationnistes germanophiles tels Robert Brasillach ou Joseph Darnand et celui de ceux qui entrèrent en résistance contre les nazis tels Honoré d’Estienne d’Orves, Gilbert Renault, Pierre Bénouville, Daniel Cordier ou Jacques Renouvin1.
À la suite de sa condamnation à perpétuité pour intelligence avec l’ennemi le 27 janvier 194512 par la cour de justice de Lyon, et compte tenu de la peine de dégradation nationale (Article 21 l’ordonnance du 26 novembre 1944), Charles Maurras est radié de l’Académie française13,14. Cependant, l’Académie, ne procéde pas à la radiation de Charles Maurras, elle se contente, dans sa séance du 1er février 1945, de constater la vacance du fauteuil et de décider de ne procéder à l’élection du remplaçant qu’après le décès du titulaire. Ce remplacement eut lieu en 1953, avec l’élection d’Antoine de Lévis-Mirepoix.
Maurras commenta sa condamnation par une exclamation célèbre : « C’est la revanche de Dreyfus ! »1. En mars 1951, il bénéficie d’une grâce médicale grâce à l’aide de l’écrivain Henry Bordeaux qui a réclamé maintes fois celle-ci au président de la république Vincent Auriol par divers courriers. Charles Maurras est alors transféré à la clinique Saint-Grégoire de Tours (quartier Saint-Symphorien) où il meurt. Bien qu’affaibli, il collabora sous pseudonyme à Aspects de la France, journal fondé par des maurrassiens en 1947, suite à l’interdiction de l’Action française.

Les dreyfusards sous l'Occupation, Simon Epstein

A propos des Deyfusards qui auraient été opposés à de futurs collaborateurs, je vous conseille la lecture de ce livre. Une étude historique montre que tous les dreyfuards actifs survivants en 1940 ont soutenu la collaboration. Leur compassion pour une victime juive a été submergée par leur compassion pour toutes les victimes de la guerre au point de leur faire préfèrer la servitude à la guerre.
La bête immonde n’est pas toujours où l’on croit.
http://www.manuscrit.com/Edito/invites/Pages/JuilHisto_SEpstein.asp

jean-christophe grellety
16 années il y a

La faute dans CE travail et dans VOTRE commentaire est énorme : ce ne sont pas LES dreyfusards qui sont devenus des collaborateurs mais DES dreyfusards, c’est-à-dire quelques-uns, combien, moins de 1% ?, qui, après avoir été dreyfusards au début du 20ème siècle, ont versé dans la collaboration.
Et combien d’amis de Maurras, de membres et de sympathisants de « l’Action Française » : 80, 90 % ? !

Erig le Brun de La Bouëxière
Erig le Brun de La Bouëxière
16 années il y a

Les historiens sérieux, moins gavés que vous de bien-pensance molle savent et défendent l’idée que la droite catholique, royaliste, maurassienne (ce que vous mélangez probablement sous le vocable ridicule, approximatif et de toute façon dépréciatif d' »extrême droite » a été largement traversée par la résistance et la collaboration.
Honoré d’Estienne d’Orves, pour ne citer que lui, n’était tout de même pas un radical avant de rejoindre la résistance.
mais les petits esprits de votre espèce, hyper-conformes aux confortables dogmes de l’époque, s’abstiennent même de lire les leurs lorsqu’ils sont un peu objectifs… Celui qui croyait au Ciel et celui qui n’y croyait pas…

grellety
grellety
16 années il y a

Comme il vous est bien pratique, ce d’Orves, utilisé à tout bout de champ pour prétendre que la noblesse, la grande bourgeoisie et l’extrême-droite n’auraient pas collaboré avec les nazis ! Mais les faits sont têtus, et la liste des noms ne correspond pas avec ce que vous affirmez ici. L’extrême-droite était au pouvoir avec Pétain et toute sa clique. Dès 39, des cagoulards et synarques parviennent à la tête de l’Etat, et désorganisent celui-ci, les armées, avec la collaboration des militaires cagoulards ou fascistes.
Je ne m’abstiens pas de lire, bien au contraire, et bien des livres, et bien des livres différents, et tout prouve que l’extrême-droite était composée de traîtres à la France, avant et pendant la seconde guerre mondiale.

nicolas
nicolas
16 années il y a

« ..et tout prouve que l’extrême-droite était composée de traîtres à la France, avant et pendant la seconde guerre mondiale. »
Pas comme Maurice Thorez et la gauche qui appelaient a detruire l’armee de l’interieur dans les annéées 30…
Enfin bref, de toute facon vos jugements foireux n’ont aucun objet en fait. Vous tentez de prouver quoi exactement ?
Si c’est que les combattants aux nazis sont a gauche aujourd’hui, il va falloir tordre sacrement vos statistiques.
PS: attention a n’user de ces notions de traitre a la patrie qu’a petites doses, on vous confondrait presque avec un extreme-droiteux.

jean-christophe grellety
16 années il y a

Traîtres à la patrie, je le dis et le redis, puisqu’il ne s’agit pas de références d’extrême-droite, mais républicaine. Mais ce furent surtout des criminels qui ont trahi « l’humanité », et pas seulement la patrie. Chez les « communistes » (quoique ce vocable soit inadéquat, puisque l’URSS n’était pas communiste), il y a eu au 20ème siècle celles et ceux qui obéissaient en permanence aux ordres du Kremlin, et pendant une période, les ordres allaient dans ce sens, et puis les autres. Les accusations portées contre les communistes de terrain, en 39, concernant des sabotages, se sont révélées être sans fondement, pour l’essentiel, inventées et colportées par des cagoulards.
Nicolas, vos jugements foireux, qu’est-ce que je m’en…

Erig Le Brun de La Bouëxière.
Erig Le Brun de La Bouëxière.
16 années il y a

éh éh… Marchais chez Messerschmitt vaut sans doute mieux de Saint-Marc dans le maquis.
La bonne foi avec laquelle vous accueillez la contradiciton fait en tous cas plaisir à voir…
Tous des nazis, sans doute…

grellety
grellety
16 années il y a

Je le répète, pour un issu de l’ancienne noblesse, il y avait des dizaines et des centaines de résistants issus du peuple. Tous nazis ? Fort heureusement non, mais quelques prétendus « bons Français » le furent en effet, ou le sont encore….

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