"L'identité nationale", désormais ministérisée, a ses chantres, internationalement et nationalement. Peu nombreux, ils et elles prétendent à une "identité française", aux contours étroits. Oublieux de l'origine germanique des premiers francs, ou au contraire, fiers d'être des Allemands bis, ces Français font de la France et de cette identité un espace étroit : blanc, la plupart du temps catholique, et engagé autant que possible dans l'éloge de l'inceste social et moral, "l'entre soi". Le métissage incarné par Barack Obama leur hérisse le poil, car ils entrevoient leur disparition, alors qu'ils nagent dans les limbes poétiques de "l'éternité française". Ils ont leur porte-parole, leurs héros, auteurs de quelques livres, les Léon Bloy, Maurice Barrès, Charles Maurras, Céline, et autres copies actuelles. Ces auteurs, comme eux, ne parlent pas : ils crient, insultent, vitupèrent, accusent. Il faut donc tenter de comprendre le corps du sujet d'extrême-droite. C'est qu'il y a circulation entre l'abdomen qui est normalement orienté vers une seule sortie dans un sujet normal, et qui, dans ce sujet malade, possède un deuxième orifice de sortie : la bouche. La parole se trouve envahie de germes excrémentiels, chez ces sujets frappés de démengeaisons généralisées. Ils ne supportient presque rien, sauf eux-mêmes, et ils ne comprennent pas que le monde vive en les ignorant et sans les aduler. Car ils sont si fiers de leur identité-beauté, hélas, méconnue. Ils ont des blogs qu'ils ne parviennent pas à assumer, tant une infime part de leur conscience et une conscience des actuelles lois sur la diffamation, la calomnie, les dissuadent d'être aussi… francs. Depuis un an, ces thuriféraires du sarkosyme avaient été obligés d'avaler tant de couleuvres, à commencer par la nomination à des postes à responsabilité, de citoyens français issus des "minorités", qu'ils se faisaient discrets. La sortie de M. Zemmour (cf. note ci-dessous) les enthousiasme tant (ah, ca y est, il l'a dit, alors nous aussi, on peut dire et répéter "race", "race") qu'ils volent à son secours, parce que le petit monsieur serait menacé ! Ils ont leur blog, à ne pas signaler. On envoie pas des hommes et des femmes que l'on respecte mettre le nez dans les latrines de ces sujets malades.
Loi du paradoxe, c'est que ces champions de l'identité sont en fait si étrangers à l'Histoire et à la culture française. De leurs gloires, pas une seule oeuvre n'est parvenue à passer le temps – Céline après "Le voyage" s'effondre dans la bêtise criminelle.
Pauvres gens… Indigents de la pensée. Ils n’ont pas réussi non plus à me mettre en colère.
Comme on dit « f… en gueule », mais lorsqu’il s’agit d’assumer, à visage et nom découvert, il n’y a personne là, ils ont toujours été des lâches.
Après la reductio ad hitlerum, la reductio ad excrementum.
Sont ce des animaux? même pas.
Vous auriez fait un excellent commissaire politique, JC.
Et puis Zemmour est juif, c’est ça le problème, et vous ne les aimez pas avec leurs doigts crochus et leurs « puissnats mécènes ». Ne seriez vous pas en train de vaciller JC?
« inceste social » pour parler de communauté nationale, c’est très fort. Vous parlez combien de langues au fait? Vous avez des amis aborigènes ou Peuls? Peut on légitimement demander à tous les Français d’avoir de tels amis? et aussi aux Peuls d’avoir des amis tchouvaches ou moldovalaques?
Les animaux ne sont pas sales, il n’y a que des « humains » pour salir et se salir comme les hommes d’extrême-droite savent le faire. Alors, puisqu’ils souffrent d’une pathologie orale -il suffit de les écouter et de les lire- je l’explique par une morphologie anormale, cette circulation entre l’estomac, les intestins et la bouche mais franchement je les plains. Et cela se soigne.
Quant à M. Zemmour et aux juifs, vous êtes tellement ridicule, la preuve :
http://www.vox-populi.net/article.php3?id_article=250&var_recherche=juifs
Inceste social, c’est, et j’en suis fier, puisque je suis l’inventeur de la formule et de l’analyse qui va avec, c’est une tendance anthropologique et entropique par laquelle l’interdit de l’inceste est, par bien des manières niées, avec, la préférence lepéniste pour ses filles, puis ses cousines, et ainsi de suite.
Je parle une langue, humaine, fondamentale : celle du sens, et elle me permet de m’intéresser aux autres langues, et aux autres peuples, sans considération de supériorité et autres imbécilités franco-françaises.
« Peut-on légitimement… » : oui, aussi !
demande aux noirs comment ils voient les blancs en afrique, s’ils prennent des précautions oratoires.
« Je parle la langue du sens » : gros cliché d’élève de Terminale qui se prend pour Kant.
Concrètement ça donne quoi quand tu as un Kurde en face de toi? Sauf à nier la diversité des cultures…les langues et les peuples existent, indépendamment de ta pensée de petit-bourgeois germanopratain
Effectivement, très très puant ce post auquel vous faites référence…
« Demande aux noirs », merci pour la preuve sur la généralisation, « aux noirs comment ils voient LES blancs », poursuite de la généralisation. Petit niveau pour un ex-élève de terminale, quand on assiste à ce genre d’analyse définitive, « gros cliché », alors qu’il s’agit d’un point de vue fondamentale sur les langues, non pas imparfaite parce que plusieurs, contrairement à ce que dit Mallarmé, mais parfaite puisqu’elles parlent des mêmes choses, cela signifie l’unité de la conscience humaine.
Oui, les langues et les peuples existent, absolument, et qu’en pensent et disent nos petits extrémistes de droite ? Que celles, française, la leur, seraient la crème de la crème ? Seulement une stérilité !
Mon Dieu, comme j’aimerais, moi aussi, être bon et généreux!
Souvent je songe à la douceur de m’endormir tous les soirs la conscience tranquille, fort de tous ces combats justes et héroïques, de toutes les bêtes immondes terrassées, au péril de sa vie.
Comme il doit être agréable de pouvoir se compter au nombre des gentils…
Je vous envie.
J’aimerais tellement, moi aussi, apprendre à pisser dans le sens du vent et à chier comme il faut sans me couvrir de merde.
Et m’endormir du sommeil du juste, dans mon petit costume de héros, me répétant sans cesse : « je suis bon, je suis bon, Oh! Comme je suis bon! »
Vous êtes un saint M. Grellety.
Un archange!
Saint Michel terrassant le dragon!
Un curé.
Je comprends. C’est que, entre les salauds, comme ce « Darquier de Pellepoix », ci-contre, et des citoyens comme moi, c’est vrai, il y a un tel écart, volontairement creusé par lui-même (c’est un exemple); mais ce n’est pas parce qu’on n’est pas un salaud que l’on est un homme de bien. Quant à être un « saint », il s’agit d’un symbole chrétien qui ne peut s’appliquer à moi-même puisque je ne suis pas… chrétien ! Quant à vous, vous avez autre chose en réserve que l’expression d’une seule idée ironique en plus de dix lignes ? Je vous le souhaite…
C’est assez amusant le fait de reduire environ 1500 d’histoire d’un pays a l’origine des francs… Eux-meme se voyaient comme des descendants des troyens… Donc en fait tout bon francais serait un turc qui s’ignore selon votre logique…
Hey geletty, t´es un sale batard d´antisémite?
Je te bouffe ta chatte, ta mère, ta race, la pute.
Espèce de salope raciste antisémite.
Viens à Clignancourt nous les truands de la galère on va s´occuper des skinheads dans ton genre. Allez viens, viens nous voir à Cliganancourt, ta mére, la pute, ta race, la chatte à ta mère la pute.
Je devrais supprimer le post de ce Morsay tant il allie idéalement stupidité, insulte et menace. Mais il est préférable de le laisser tel quel, comme preuve… Ceci dit, les posts de son acabit, passés et à venir, partent d’où ils ont été expédiés : à la poubelle. En tout cas, il est plaisant de lire sous la plume de quelques extrémistes de droite des accusations qui les concernent !
Qui réduit l’Histoire de France aux « francs » ? Celles et ceux qui font de la France le lieu d’un peuple-race. Ce n’est pas mon cas. Passez votre chemin !
Ceci dit, les posts de son acabit, passés et à venir, partent d’où ils ont été expédiés : à la poubelle.
Oui.
C’est même à celà que l’on reconnait votre infinie tolérance.
Vous avez la liberté d’expression, et vous pouvez vous exprimer comme vous le voulez sur votre blog ou sur vos blogs favoris, mais ICI, il n’est pas question qu’une clique de malades pensent pouvoir dépasser les limites qui sont celles des lois ainsi que de l’esprit de courtoisie. La contradiction, c’est une chose et une bonne chose, mais tout ce qui est expression verbale de type célinienne délirante, n’a pas sa place ici, et, effectivement, à son égard, je ne suis pas tolérant.
Au fait:
VIVE ZEMMOUR!!!!
Il a suffit qu’il sorte la « race » de son chapeau pour que cela lui suscite votre « sympathie » : oui, vive Zemmour d’avoir tombé le masque !
pour que cela lui suscite votre « sympathie »
Ma sympathie lui était acquise depuis longtemps.
« Petit Frère » l’a consacrée.
C’était de la sympathie et maintenant il est culte, Zemmour !
Qu’est-ce que je suis content que nous ne soyons pas amis ! Merci !
Amen, mon père. Amen.
Saint chrétien ou saint laïque, quelle différence?
A eux le paradis, à vous le Panthéon.
Mais, un curé reste un curé.
Vous savez, les leçons de morale, le bien, le mal, les gentils, les méchants, les croisades (contre l’islam, l’Irak ou les fachos), l’inquisition ou la terreur et, toujours, partout, cette certitude, si réconfortante, d’être du côté de la générosité et de la vérité.
Et moi, les curetons et les moralistes…
Ce n’est pas parce que le manichéisme représente une opposition figée, simpliste, dramatique et finalement annulée du « Bien » et du « Mal », que ces principes de sens n’en ont pas, de sens; vous pouvez relativiser, c’est tellement pratique, en mélangeant tout, et y compris des personnes, des groupes, des mondes qui se sont opposés. Bienvenue dans le monde de vos simplifications, je comprends que, aussi, vous vouliez en évacuer de tels principes de sens gênants. Et moi, vos analyses à deux francs…
Je n’analyse rien, moi.
Je n’ai pas cette prétention.
Je ne suis, contrairemnt à vous, ni juge, ni procureur, ni flic (de la pensée ou des comportement), ni penseur à philosopher dans les clous.
Je ne distribue ni les bons points, ni les blâmes, ni les indulgences ou les excommunications.
Il va de soi, aussi, que je n’ai rien à faire de vos sermons, de vos réquisitoires ou de vos leçons de morale.
Je vous envie simplement.
Plus précisément, j’envie votre tranquilité d’esprit et, par voie de conséquence, la qualité de votre sommeil.
Bonne nuit tranquille, donc.
C’est vrai que vous n’analysez pas beaucoup, vous avez au moins cette lucidité !
Flic, procureur, cela fait beaucoup ? ! Et ce n’est pas du tout mon genre ! Il suffirait d’oser une pensée critique contre votre idole et de vous rappeler à votre double responsabilité dès que vous vous exprimez, pour être catalogué dans l’un de ces métiers ? C’est pénible d’avoir affaire à des gamins dont le QI est si faible…
Adieu, petit lâche anonyme…
Puisqu’il est question ici d’identité, et que manifestement c’est à votre esprit que la métaphore coprophile est venue spontanément, il me semble que l’obsesssion du métissage, de son urgence absolue, de sa grande nécessité relève plus de la névrose que d’une analyse sérieuse, et réellement bienveillante de l’humanité.
Moi, voyez vous, je ne suis pas ennemi du métissage lorsqu’il reste un fait. Pas une valeur. Attribuer une valeur au métissage, c’est prendre le risque de voir adjoindre une valeur ajoutée à son produit (« Ah le beau petit métis! » s’écriaient les copines de lycées dans les ’80, alors qu’elles n’auraient jamais osé s’écrier ah le beau petit noir, le beau petit blanc…
Si le métissage véhicule de la valeur ajoutée, c’est que le non-métis, est moins que le métis (comme le disent les vers pénibles et approximatifs de Yannick Noah…) Ou comment les tenants d’un nécessaire métissage sont racistes. Racistes car ne supportant pas, au fond, la différence.
Moi, que voulez vous, j’aime qu’il y ait des noirs. J’aime voir une belle irlandaise rousse. J’ai d’excellents amis au Bénin, et je ne les souhaite pas plus clairs, ni mes excellents amis japonais moins jaunes. Je m’apprécie assez, ainsi que la langue de mes aïeux (bretonne), et je ne souhaite pas voir toute l’humanité de cette terre devenir semblable.
En revanche, lorsque vos ennemis mortels du grand capital, auront réduit l’huamnité à n’être plus qu’un seul marché, qu’une seule main d’oeuvre homogène et interchangeable, vous serez bien avancé petit professeur, petit policier. Ils auront réussi ce tour de force de vous avoir fait faire le boulot à leur place. de transplantation de population en manifs de soutien à l’esclavage moderne. Il est vrai que la CGT et le MEDEF main dans la main pour demander la régularisation des sans-papiers n’a rien de choquant… L’Afrique n’a pas tant besoin de ses fils que nous soyons bien inspirés de justifier que les nouveaux négriers en fassent se noyer des centaines à longueur de mois au large de la Sicile.
Encore une chose.
J’ai une pensée émue pour ces hommes et ces femmes qui ont fait, il y quelques années, le choix de braver les interdits en consommant une union multiculturelle, à une époque ou c’était moins « hype » et plus dangereux. Eux n’obéïssaient à aucune injonction idéologique, à aucun message subliminal des petits flics de la pensée, idiots utile du capital mondialisé. Je pense à vous Erwan et Aminata qui étiez si beaux, si tendre, si pleinement vous-même.
Et finalement je suis presque heureux que vous ne voyiez pas ce qu’on est en train de faire de ce monde dans lequel vous mettiez tellement d’amour.
Vous auriez été sans doute les premiers à vomir cette conformité obligatoire du métissage diktat.