L’Eglise catholique, source du Totalitarisme, avant et avec l’Inquisition

Des historiens-idéologues, comme vous pouvez le lire ici par des commentaires sur certaines notes, ont tenté de faire une Généalogie du Totalitarisme, et, engagés à l'extrême-droite, explicitement ou non, ont, bien entendu, attribuer à la Révolution Française cette source créatrice. Pourtant, étant donné la définition même du totalitarisme, à savoir un régime autoritaire qui entend tout définir et connaître des caractéristiques des hommes et des femmes, de leurs identités, de leurs comportements, cet objectif de la détermination du Tout, du contrôle du Tout, ne peut sérieusement être attribué aux Révolutionnaires de 1789 qui ne l'ont ni envisagé ni préparé – et notamment Robespierre si favorable aux "libertés religieuses", ce qui lui a été reproché par certains de ses amis. En Europe, les racines de ce Totalitarisme sont anciennes, puisque l'Eglise catholique, dont la tête était, certes, située à Rome, mais avait dans chaque pays un pouvoir délégué, a mis en place ce contrôle des CONSCIENCES et des COMPORTEMENTS, dont l'Inquisition sera, aura été le symbole parfait : dénonciation, stigmatisation et peine des "hérésies" (tous les choix différents de ceux de l'Eglise !), moyens d'enquête, de coercition, d'arrestation, de questionnements totals, avec les tortures, de jugements. Dans un monde qui chaque jour va vers un "Dieu sans religions", contredit l'Eglise, il n'est donc pas étonnant que lorsque des évolutions anthropologiques et des réformes juridiques contredisent les principes de l'Eglise totalitaire, ses adeptes ne l'acceptent pas.