Integrale-cinema-Acte-1 par asi
De nombreuses années ont passé pendant lesquelles les questions et les problèmes de création des richesses, de "répartition" de celles-ci, des salaires, étaient réputés être secondaires, car, malgré du chômage, il fallait croire que, avec de la croissance et de la bonne volonté, chacune et chacun profitait, à des degrés divers, de cette vitalité économique même faible. Mais lorsque nous sommes passés d'une croissance faible à une croissance nulle et même à une récession, et que, pendant cette période où des leaders d'Etat proclamaient que le capitalisme sauvage, c'était fini, que les paradis fiscaux, c'était fini, alors qu'un Etat français mettait en place un "bouclier fiscal" devenu célèbre par ses multiples effets, dont le principal aura été de permettre à des individus fortunés de l'être encore plus, certains citoyens se sont réveillés de leur sommeil dogmatique. Et puis ils sont toujours réveillés. Quand de prétendues "réformes sur les retraites" ont été adoptées et mises en oeuvre, certains ont répondu à celles et ceux qui voulaient manifester : à quoi bon ? et puis, tout de même, est-ce qu'on exagère pas ? Ne faut-il pas faire des efforts ? Mais désormais ceux-là aussi ont compris : des efforts, ils en font, des baisses de pouvoir d'achat et des baisses futures sur leurs retraites sont certaines, mais d'autres ne font aucun effort, car leurs revenus sont toujours à la hausse, et étant donné leurs avoirs et actifs, ils n'ont nullement besoin d'une retraite, mais certains en auront quand même une. En plus. Certains cumulent, de tout, quand d'autres sont réduits à presque rien. Une majorité de citoyens n''écoutent plus les "histoires" que des vendeurs-menteurs entendent implanter dans leur cerveau disponible. Et le débat récent au sein même de l'industrie cinématographique et à l'extérieur de celui-ci en est le symbole parfait. A l'instar d'une économie qui fonctionne de la même manière que ce soit dans "le public" comme dans "le privé", certains individus, les plus hauts placés, sont des "stars". Leurs revenus planent, comme eux. Ils sont 100, 500, 1000 fois plus élevés que le salarié qui est au plus bas de l'échelle dans leur domaine d'activité. Pourtant, aucune de ces "stars" ne peut exister sans les autres, mais la pipeulisation médiatique tente de faire croire le contraire. Chaque soir, une Alessandra Sublet fait croire que les gens importants sont des gens importants, qu'ils ont-sont des êtres extraordinaires. S'agit-il de nier en général le talent ? Cela existe. Il y a des artistes talentueux, créateurs. Et d'autres, pas. Parmi les musiciens, certains sont auteurs-compositeurs, et d'autres, seulement chanteurs. Ces derniers doivent tout, aux auteurs-compositeurs. On trouve telle chanson magnifique. Mais nul ne sait que l'auteur-compositeur n'est pas le chanteur. Dans le monde du cinéma, que serait le prétendu "génial acteur", à la fois, sans le ou la scénariste, le ou la dialoguiste, les autres acteurs (seconds rôles, etc), les techniciens ? Mais voilà : comment le révèlent les articles et les débats sur le sujet, le ou les stars des films perçoivent une part majeure si ce n'est majoritaire du financement des acteurs, AU DETRIMENT DE TOUS LES AUTRES. Et c'est pourquoi ce que nous apprenons, découvrons, sur les pratiques de cette industrie (un salaire d'un million d'euro pour UN film et parfois bien plus, des comportements de divas aristocratiques qui font payer un "train de vie" aux entreprises de production), nous révèle ce qui se passe dans l'ENSEMBLE de l'économie française où une part considérable des richesses est captée par une minorité, au détriment d'une majorité qui subit elle des salaires et des revenus trop bas face à des coûts toujours plus hauts. Il faut ajouter que cette "répartition" qui n'en est pas une est également représentée dans tous ces films qui font de tel ou tel acteur, de telle ou telle actrice, un être primordial, autour duquel tourne des "fantômes". Ce cinéma, comme cette économie, ment.
la récession incite la conscience à trouver une morale ,il est impossible de perdurer dans l illusion , l illusion c est beau, lorsque le minimum n est plus qu une illusion la conscience rentre dans le conflit nécessaire , c est la révolution de la disparité et de la démesure ,le talent est une chose et l argent devient grotesque lorsqu il n est plus dans la mesure de ce qu éxige le talent de ceux qui devrait savoir qu il ne sont plus acceptable dans la « norme » car le talent ne construit pas des disparités si c est le cas il génére des conflits avenirs c est logique ,il faudra donc penser autrement sortir de ce systéme ritualisé ,ou de l étre qui subit le rituelle dépassé de regarder l oeuvre sans avoir conscience de sa misére car il commence à sortir de son illusion il n apercoit plus d argent dans le fond de son porte monnaie pour le nécessaire ,est il odieux de se plaindre de payer l impot ,tout est si « normal » plus on a plus on éxige