La direction sortante du parti socialiste n'a pas changé les règles du jeu, traditionnellement compliqué, des élections internes. Il y a eu les motions, le vote sur les motions, puis le Congrès, et enfin, le vote sur les candidats. Une organisation plus simple était possible. Mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer ? Surtout que cette complexité a pour objet, dans son principe, de permettre le respect d'une véritable démocratie interne, en apparence au moins. Un parti divisé dans les motions, dans les candidatures – à l'image d'une démocratie, sauf que la difficulté est que toutes ces personnes étaient et sont censées vivre et travailler pour un même camp. Mais finalement, la division actuelle n'est plus artificelle, mais semble t-il réelle, sérieuse. Ségolène Royal et ses amis sont forcément des gens honnêtes et droits, et donc, puisqu'il y aurait eu des erreurs et des tricheries, c'est forcément dans le camp de son adversaire. A t-elle connaissance des faits qui la contredisent ? Du score stalinien qu'elle réalise dans les Bouches-du-Rhône parce que les sections locales sont cornaquées par des "barons" locaux – le parti socialiste au niveau local, ce serait la féodalité ? Une élection démocratique, c'est un évènement sérieux. Les règles existent pour ne jamais être bafouées. On doit se souvenir de ce qu'il en fut aux USA en 2000, avec la Floride, et des conséquences de la désinvolture avec laquelle des bulletins de vote ont été traités, bafoués. Il faut donc compter et recompter, prendre le temps nécessaire, qui n'est pas celui des médias, l'instantanéité. Histoire, là encore, par cet autre biais, de renvoyer dans les cordes ces journalistes superficiels et appointés par la droite économique. Il faut donc encore attendre en ayant confiance dans l'honnêteté des responsables de la "commission de recollement"…
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- Le Congrès de Reims, et maintenant…
Sommes-nous plus avancés, maintenant que les résultats sont là ?
Il me semble que la guerre déclarée à Ségolène Royal traduit au sein du PS bien des rivalités intestines.
Et Sarko pendant ce temps,
et Xavier Bertand et les autres d’en profiter pour affiner leurs mauvais coups.
Misère, misère, misère !
Michel,
En général, et en particulier, je refuse de considérer le moindre fait humain, culturel, vital, par le biais de la lorgnette journalistique. Car ce qui est important devient avec eux sans importance, et inversement. Je ne comprends pas comment on peut considérer qu’une élection démocratique, qui, nécessairement, met en mouvement et oppose une pluralité de candidats, qui, forcément, s’oppose, parce que ses résultats sont serrés, serait un échec. Les journalistes aiment que le temps du monde corresponde à leur emploi du temps, à leur planning. Le monde et le temps du monde leur disent m…., et je m’y associe. « Rivalités intestines » : mais nécessairement, je ne sais pas pourquoi « intestines », puisque cela revient à ramener cela au niveau des intestins-instincts ? ! A l’UMP, ils n’ont pas ce problème : ils ont le petit Bush à leur tête, et eux tous derrière.
Et puis le PS n’est pas le seul parti de gauche, et ce n’est qu’un parti. Les mouvements civiques sont aussi et autrement importants.