«Le cinéma commercial ne fait pas partie de la vie», Jonas Mekas | Next

Filmer

«Filmer, ou plutôt enregistrer, ne prend aucun temps. La caméra est là dans le sac, ou bien parfois je la pose sur la table. Cela fait partie de ma vie. Ça ne cesse jamais. Ça a commencé en 1949 avec ma Bolex. Puis, en 1987, j'ai eu ma première caméra vidéo. Je n'y fais presque pas attention. De temps en temps, quelque chose se passe; je sors la caméra et j'enregistre. Pour le montage, c'est-à-dire quand je fais quelque chose avec les rushes, c'est lié à des occasions spéciales. On m'a passé une commande, ou bien on m'a lancé un défi, comme pour le 365 day project. Là, je me suis dit: "ok, je le fais". Ce n'était pas facile, mais je l'ai fait. Et puis c'était intéressant aussi de faire quelque chose pour la première fois pour l'Internet. Une nouvelle technologie qui permet de disséminer, répartir et échanger, rapidement, avec les autres. C'était une aventure, et un défi.»

Liberté

«Dans le cinéma commercial, ce n'est pas comme ça. Ça ne fait pas partie de la vie. Il y a un scénario, un producteur, de l'argent, un projet spécifique. Dans mon cas, ça fait vraiment, totalement partie de ma vie.»

Poésie

«La poésie, française en particulier, est très importante pour moi depuis l'enfance. J'ai commencé par être poète. La poésie française et allemande, aussi, est devenue encore plus importante après la guerre, quand j'étais dans les camps de "personnes déplacées". Les poètes ont sauvé ma santé mentale, m'ont aidé à survivre à la guerre et à l'après-guerre. Durant la guerre, dans les camps de travail forcé, dans les baraquements d'à côté, il y avait les prisonniers de guerre français. On était très proches, il y avait là des poètes, des écrivains.»

via next.liberation.fr

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