Le génie du temps est de permettre de mettre en perspective. Lors d’un évènement, les contemporains ne peuvent avoir, ou difficilement, toutes les données pour le mesurer, l’apprécier, l’évaluer, surtout lorsqu’il s’agit des conséquences à venir ! Les élections américaines de 2000 étaient sidérantes. Le principe "un homme, une voix", rappelé par Al Gore, était foulé aux pieds par le système de vote des grands électeurs, mais aussi par l’annulation de milliers de votes, et dont l’examen permettait d’établir leur validité. Le camp démocrate fut apathique, alors que les Républicains avaient les dents acérés, puisqu’ils ont probablement organisé ce désordre, notamment en Floride, Etat dirigé par le frère de Georges W. Bush. Les citoyens du monde les plus attachés à la démocratie ont-ils protesté par millions ? Sont-ils descendus dans les rues ? Certains l’ont fait, le jour même de l’investiture de ce président putshiste, dans les rues de Washington. Mais la majorité est restée passive, et c’est un euphémisme. 9 mois plus tard, Al-Qaeda frappait New-York et Washington. Le Président avait été prévenu de l’élévation du niveau d’alerte, mais le Président faisait du golf. Des milliers de citoyens du monde entier sont morts ce jour-là, "trahis" par celui qui auraît du être capable de les ‘"protéger", lui qui, dans la foulée de ces attentats, va développer une permanente rhétorique de la "sécurité". Haute trahison ? Que faut-il de plus ? Le cauchemar commençait, et il allait se prolonger, avec une guerre en Irak sans plan global, avec l’ouragan Katrina qui allait dévaster la Nouvelle-Orléans sans que l’homme du bureau ovale soit capable de réagir, de mettre en place un plan d’aide, médical puis financier; et le désastre s’est prolongé avec la crise financière, avec l’expulsion injustifiée et scandaleuse de milliers d’habitants de leurs logements, avec l’explosion du prix du baril du pétrole – et comme par hasard, Georges W. Bush laisse faire… Reste le cas d’étude : un homme d’une stupidité évidente et confondante ET d’un machiavélisme redoutable… Les "opposants", comme Michael Moore, ont été, ils doivent le reconnaître, nuls, incapable de lui poser des problèmes réels…
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- Le cas Georges Bush, Farenheit 9/11
voici un dossier-malheureusement en anglais-qui lamine la supercherie, la propagande du film de Moore, quasiment séquence par séquence
http://www.eppc.org/publications/pubid.2189/pub_detail.asp
Vous et moi ne sommes pas-loin s’en faut-d’accord sur tous les points, mais au moins nous lisons Artaud et partageons une critique saine de l’islam et des islamistes
un néoconservateur
blog drzz
faut passer par mozilla pour le lien
internet explorer ne fonctionne pas
En quoi les références, citations, images, de Moore seraient-elles fausses ? Propagande ou film-vérité ? Quels sont les FAITS de l’ère Bush à la présidence des USA ? A l’été 2001, est-ce qu’il ne passait pas son temps à jouer au golf ? etc… ? C’est un homme public. Sa vie est suivie, notamment par des médias. Moore se base sur ce que l’on sait de ses comportements, choix, agissements, discours. Donc, je vois mal où peut se trouver la propagande ? !
Il ne suffit pas de lire Artaud et de critiquer l’Islam pour partager quelque chose de substantiel. Je crois plutôt deviner, puisque je ne sais pas qui vous êtes, que nous ne sommes pas, loin s’en faut, d’accord sur tous les points, et notamment sur le film de Moore. Dieu merci, je ne suis et ne serais jamais néoconservateur ni conservateur, je surveille assez ma sensibilité et mon entendement, réfractaire aux propagandes d’Etat…