Laetitia : une tragédie – une exploitation médiatique comme avec Laurent Delahousse sert l’extrême-droite

L'affaire "Laetitia" est très pénible. Une charmante jeune fille, "quelqu'un de très doux, naïf, innocente" a disparu, et tous les éléments dont disposent les enquêteurs laissent penser à un crime pour lequel il existe un principal suspect. Chaque crime est une horreur, nous sommes d'accord. Dans des populations qui comptent plusieurs dizaines de millions d'habitants ou dans certains pays plusieurs centaines, les agressifs pathologiques représentent un nombre infinitésimal. Mais comme chaque crime est absolu, un seul crime est de trop. Peut-on faire en sorte qu'il n'y ait aucun crime ? L'extrême-droite a une package de solutions pour cela : des policiers partout, des caméras partout, la peine de mort. Mais les signes et moyens répressifs n'ont jamais empêché les crimes : dans ce monde fascisant, le criminel serait recherché, filmé, trouvé, arrêté et condamné, mais il aurait aussi accompli son forfait COMME MAINTENANT. C'est donc sur la conscience qu'il faut travailler, sur la prévention et la vigilance des uns et des autres. Mais ces jours-ci, la médiatisation de l'affaire Laetitia par des médias comme le JT de France 2 ne doit pas laisser croire que les bonnes âmes qui dirigent ce type de rédaction ont le souci et la compassion de la victime, de la famille de la victime, mais travaillent clairement à créer de la peur chez les citoyens. POUR QUI ? La réponse est claire. Les faits ont beau dire : "Délinquance : l'homicide, un crime en voie de disparition", cette évolution N EST JAMAIS EXPRIMEE ET EXPLIQUEE DANS CE TYPE DE MEDIAS. Des faits qui concernent plus de citoyens, des faits économico-politiques ne FONT L OBJET D AUCUNE PRESENTATION dans ces mêmes médias. Les faits divers criminels ont leur place dans les médias. La première ? Et pourquoi ? UN SDF qui meurt dans la rue, "TUE" par l'exclusion qu'il ou elle a subi, fait-il ou fait-elle les gros titres de ces médias ? Ces mêmes médias se moquent bien des victimes. Seuls leur importent les sentiments des citoyens et leur interprétation du réel. Et il s'agit bien de les diriger dans un sens particulier.

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moustik2
moustik2
14 années il y a

le SDF serait un sujet intéressant ,j étais en ville il y a 2 jour un ga assis par terre sur le trottoir une couverture pour se tenir chaud par moins 3 ,il m a demandé une cigarette comme je les roule je lui en ai fais une ,je lui ai dis vous restez assis avec ce froid ici ,il s en foutait autant que les gens qui passaient ,il m a dit « j ai ma tente quand il pleut je suis à l abri et que son grand pére fumait du tabac vert comme moi enfin il a évoqué des vieux souvenirs du bon vieux temps passé et que des gens le connaissent et lui aménent des colis  » il devait avoir 50 ans , il n y a pas grand chose à rajouter

grellety
grellety
14 années il y a

Voici un commentaire posté sur ce blog :
Un homme devient criminel. La “télévision”, bonne cliente de tous ces killers, qu’ils soient réels ou fictifs (ah toutes ces bonnes séries américaines diffusées sur TF1 où ça dézingue à tout va), en fait sa Une. Il y a des sujets tabous pour TF1 et consorts : les réunions du “premier cercle”, les relations entre le Medef et le Fn. Mais un crime. Oui, on détaille, comme des “experts”. Les sentiments en jeu sont ambivalents : on se repaît du crime, dans le même temps qu’on le dénonce. En tant que crime, c’est forcément l’horreur. Une vie a été prise, elle n’aurait jamais dû l’être. On trouve cela inacceptable. Forcément, c’est, inacceptable. Mais c’est de l’ordre du fait. Minority Report intervient avant tout crime. Mais c’est de la fiction. Des caméras partout ? Partout, c’est impossible, et il y a toujours des angles morts. Une meilleure surveillance ? C’est sur que là, on peut agir. Mais même avec une bonne surveillance, comment voulez-vous prévenir la brusque montée de haine, de désir criminel ? L’humain est un être exceptionnellement dangereux, pour lui même et pour le monde. Nous le savons, mais nous le savons, comme en passant, et après on y pense plus. Il faudrait vivre dans cette conscience, si difficile. Bon, après, on fait l’éloge de Louis-Ferdinand Céline. Nos parisiens mondains auraient tendance à considérer que, puisque c’est un génie littéraire, n’est-ce pas, tout le monde le sait, le Ministre de la Culture aurait bien fait de lui rendre hommage. Qu’importe si cet homme est devenu fou au point d’admirer ces armées aryennes qui, en France et en Europe, ont commis des massacres sans rapport avec le petit Tony ? Jeune, je suis allé à Oradour sur Glane. J’ai appris que des blonds aux yeux bleus, aidés de quelques alsaciens, des bons “aryens”, bien intégrés, éduqués, ont enfermé femmes et enfants du village dans l’Eglise pour les faire brûler tous (sauf une), enfermés les hommes dans deux granges pour les mitrailler tous (sauf deux). C’est sur, on peut s’exciter sur le cas Tony. Un jeune qui a détruit une vie, fait souffrir beaucoup d’autres et a aussi désormais détruit la sienne (une vie en prison, ce n’est pas joli joli). Bon, avec quelques moyens de justice, supprimés par le gouvernement actuel, Tony aurait été retrouvé plus tôt, et Laetitia ne serait pas morte. On exploite sa mort et ce type de faits divers, alors que les CONDITIONS de telles violences sont favorisées par des choix politiques, inassumées par l’UMP, AU POUVOIR. Mais là encore, le choix des “bonnes” victimes laisse songeur : les morts dans les accidents du travail n’ont jamais droit à la considération de ce pouvoir. Pas assez émouvant, pas assez intéressant pour la comm’ gouvernemental. Effectivement, avec “les experts” et leurs fans, ce qui triomphe saute aux yeux : ce sont les comédiens de l’émotion qui, une fois les mains serrées, une fois la messe passée, passe aux affaires sérieuses, le Business. La mort, c’est aussi un Business…
http://corto74.unblog.fr/2011/02/02/decoupee-les-5-elements-du-puzzle/#comment-13681

moustik2
moustik2
14 années il y a

c est la toutes les contradictions de la norme,serrées des mains ,aller à la messe ,boire un coup pour étre conviviale ,il faut qu il ressemble mais je le vois sont bien loin d étre ,il jouisse du morbide ,tape sur l épaule pour mieux mettre un coup de couteau par derriere ,la mort les éffrayent alors ils se gavent ,je trouve les normaux vraiment bizzares ils ne sont pas eux ou alors si c est eux ils sont bestiales calculateurs menteurs et peureux ils n assument pas leurs responsabilités ,comme toujours il y a des exeptions .un assureur m a dis un mort coute moins cher qu un bléssé,alors pourquoi tout ce spectacle ce folclore ,quand je vois des enfants qui veulent mettre les parents en maison de retraite pour récupérer les biens ,l argent toujours l argent on entend que cela ,l accident de travail il s en foute regardé comme le travailleur est indemnisé je crois 1:20 éme pour 10% d ipp du salaire annuel brut si je ne me trompe pas ,la tv ça tire dans tout les sens pas besoin de réfléchir pour faire des séries ,je regarde zorro sur le net ça refléte un peu la réalité mais il y a un peu d humour ,enfin c était le bon temps et en plus on croyait que en l an 2000 ce serait merveilleux ,quelle escroquerie on ne peut pas faire mieux dans le genre c est pire que la fiction

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