Deux ans après cette défaite,
les sondages actuels laisseraient prédire, ou plutôt,
voudraient nous «laisser», nous faire croire, que cette
droite est revigorée, qu’elle est capable d’emporter les
élections, que ces résultats économiques entre
2005 et aujourd’hui satisfont les Français. Or, après
la nomination de Villepin, la morgue toute
aristocratique du personnage, comme les objectifs principaux de cette
droite et de ses soutiens actifs, ont conduit la France à
connaître deux de ses plus graves crises humaines et
politiques, les émeutes dans les banlieues, et l’affaire du
CPE .
C’est, dans les rues, la
mobilisation, exceptionnelle, de la jeunesse qui, in fine, a obtenu
du Président de la République qu’il désavoue
son Premier Ministre, par l’expression de l’un des actes
politiques les plus comiques de l’Histoire de France, depuis la
Révolution : la promulgation de la loi, pour satisfaire
le narcissisme énorme du sieur Villepin, et l’interdiction
de son application, par l’affirmation de la volonté
présidentielle. La trajectoire politique du Premier Ministre
était atteinte en plein vol, sa candidature à la
Présidence devenait impossible, et après des
rodomontades comiques, le sieur s’est rangé au panache
(c’est pour rire) de l’homme providentiel, du gourou, Nicolas
Sarkozy.
« Ségolène Royal « debout » pour « mettre fin au règne de la droite »
ACHICOURT, Pas-de-Calais (Reuters) – Ségolène Royal a affirmé dimanche qu’elle était « debout » pour « mettre fin au règne de la droite » lors d’un déplacement dans le Pas-de-Calais à une semaine du premier tour de l’élection présidentielle. »
http://fr.news.yahoo.com/15042007/290/segolene-royal-debout-pour-mettre-fin-au-regne-de-la.html