Il y a six ans, cette femme intelligente se jetait dans la gueule du loup. Car il ne suffit pas pour bien vivre et réussir d’être "intelligent". Il faut être plus qu’intelligent, et bien connaître le monde dans lequel "on" vit. La zone dans laquelle I. Betancourt a été enlevée était réputée dangereuse, mais elle s’y est tout de même rendue, sans doute parce qu’elle pensait que les Farc ne pouvaient pas enlever ou détenir longtemps Madame Ingrid Betancourt. Et une fois pris dans cette nasse, ce ne sont pas celles et ceux dont elle dénonçait la corruption qui allaient se mobiliser pour la sauver. Entre les mains d’individus dont la cause initiale était juste mais qui sont devenus, à force de contact avec les armes, corrompus par leurs pouvoirs sur les citoyens, elle subit cette mort, puisqu’ils lui interdisent tout. Et, au final, tout cela aurait été une occasion de faire beaucoup de bruit pour rien. Le temps perdu, vital, ne se rattrape pas, et Ingrid Betancourt, comme les autres otages, est loin d’être assurée d’être libérée un jour.
Les citoyens du monde doivent le comprendre : les élites, la "superstructure", ont décidé de durcir leur contrôle, l’encadrement et l’instrumentalisation des citoyens qui n’ont, à leurs yeux, aucune valeur, ni importance.
Rien à dire, Grell’, billet parfait et à ma connaissance seul et unique billet intelligent sur le sujet.
Y’a pas à dire, chez toi, y’a pas de guimauve, j’aime !
Bonnes fêtes Toto et à bientôt au salon du livre ???
« Rien à dire », cela semble être devenue ta spécialité en commentaire ? ! Mais justement, pourquoi dire « rien à dire » pour dire « billet parfait » – ô merci de votre Grand Jugement, Sainteté Sublime…
Au Salon ? Je l’espère fortement – et toi ? et vous pardon, Sublime Sainteté… ?!