Lorsque l’Etat fédéral américain a décidé d’engager une guerre directe et totale contre l’Irak de Saddam Hussein, puis, après la "victoire" US, pendant ces 5 dernières années, nos "valeureux journalistes" ont relayé les critiques, officielles, étatiques, populaires, contre cette guerre, son déroulement, l’incompétence généralisée des officiels US après la victoire, ont expliqué et parfois ont laissé pensé qu’ils justifiaient les actes de "terrorisme", en les qualifiant d’actes de résistance. Bref, nos élites, bienheureuses de ne pas avoir mis la main dans le processus de ce qu’ils qualifiaient de "faute", trouvaient, dans les échecs, les difficultés ou les crimes des soldats US, la répétition de cette raison française : il ne fallait pas y aller. Mais voilà : depuis plusieurs années, l’Etat français a accepté d’envoyer un contingent de soldats en Afghanistan, et le chef de l’Etat actuel a décidé de confirmer cette décision, en envoyant 1000 soldats supplémentaires, réclamés par Washington. Et là, il suffit d’écouter le journaliste de France 2 par exemple, et "l’engagement français" devient nécessaire et bon.
"Même l’armée rouge avait renoncé à s’aventurer jusque là : premier contact avec les chefs du village".
Les JT français n’hésitent jamais à flatter le nationalisme franchouillard, que ce soit avec une telle occasion ou avec une victoire sportive. Winners, because frenchs ! Cette manipulation a pour objet de "massifier" les téléspectateurs-citoyens dans une "France" unie, tous en accord avec ce qui se dit et fait à Paris. Illusion !
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