Quand des Talibans, malades mentaux, croient détruire des "idoles", et tuent autant que possible les créatures faites à 'l'image de Dieu" (selon leur propre système de croyances), les Occidentaux ont fait des idoles pipeules leur "religion". Et dans sa version française, Gérard, le Depardieu, est "sanctifié". Si, sous Louis XIV, le mépris "noble" pour les comédiens envoyait les dépouilles de ceux-ci aux fosses communes, notre Temps a renversé le cours des choses, mais trop des héritiers de la troupe de Jean-Baptiste Poquelin ont oublié ce mépris, par la fréquentation quotidienne à Paris et dans les grandes villes "des gens de bien", les plus riches et influents. L'admiration des uns pour les autres est tout, fait tout : celui qui, sorti du ruisseau, arrive jusque là, ne voit, comme un autiste, que les brillances des salons et des maisons; les autres voient en lui un "artiste" qui anime par sa verve les réunions de leur ghetto. Mais qu'est-ce qui est admiré ? Gérard Depardieu n'écrit pas les scénarios des films dans lesquels il joue. Gérard Depardieu n'écrit pas les dialogues de ces mêmes films. Il est comme un certain Jean-Philippe Smet, un "interpréte", non créateur. Et QUE JOUE Gérard Depardieu ? Gérard Depardieu. Il se met en scène. Or il n'y a rien de plus facile. Si chacun de nous doit se représenter tel qu'il est dans la vie, chacun y parvient. Donc, le piédestal sur lequel Gérard Depardieu se trouve depuis des années est, à l'instar de tant de comédiens pour lesquels les citoyens confondent rôles et personnes, totalement injustifié. Et depuis bien longtemps, l'homme est avant tout devenu d'affaires. Le "Big Cash Flow" est devenu sa came. Il s'agit de mener grand train et de laisser tomber des "miettes" à des "inconnus" qui, du coup, salue la générosité. Mais désormais sa vie devient encore plus un film. Et dans ce film, le jeune homme souffre d'une maladie, l'obsession de l'argent, y compris dans l'exil fiscal. Il faut souhaiter que le voeu du Ministre du Budget devienne réalité : où qu'il aille, s'il reste français, le fisc exigera son dû. Il faut espérer que lorsqu'il devra payer, une caméra filmera les larmes odieuses d'un jeune homme pauvre qui aura été transformé par sa vie dans le milieu de la grande bourgeoisie. Magyd Cherfy a eu raison : merci, Philippe ! Merci d'avoir poussé une autre idole française, Madame Deneuve, à exprimer la peur de cette grande bourgeoisie représentée partout dans ses publicités de parfum : 1789 ! Désormais, chacun doit se situer. Plus personne ne peut se cacher. La situation économique catastrophique provoquée en Europe par les politiques et les technocrates amis de Gérard et Catherine ne permet plus à quelques habiles d'en rester aux métaphores, aux seules intentions publiques de générosité.
Par comparaison avec des comédiens trop adulés, des chercheurs, des savants, apportent à TOUS des connaissances UNIVERSELLES. Entre ce qu'ils font et les minauderies de quelques clowns qui nous contraignent à sourire et rire parce qu'ils sourient et rient, il n'y a pas photo : cela ne se voit pas dans les magazines "people", mais par exemple chez Futura sciences !
ces « artistes » sont les idiots utiles du système, leur omniprésence dorée leur donne une surface médiatique démesurée, mais dans surface, il n’y a pas de profondeur. Il ne faut pas enfoncer toutefois ce pauvre Gérard, déjà au fond du trou.