Gérald Dahan : Dernière chronique sur France Inter
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Après que Guillon et Porte aient été virés d'Inter par le servile Val pour des motifs lumineux, certains purent s'étonner qu'un humoriste comme Gérald Dahan accepte d'y venir, de passer après eux dans une telle situation, et accepte aussi de se limiter pour être un gentil-gentil humoriste. Las ! Deux mois après son arrivée, Val le vire aussi, et cette succession devient une farce à elle seule. Il faut entendre cette chronique "timsitée", où tout s'enchaîne parfaitement, où la raison suivant les constats aboutit à un accablement qui frappe également la première concernée, assise aux côtés de Dahan. Le réquisitoire est parfait, et ce licenciement mécaniquement décidée pour "outrages" à "grands mamamouchis de l'Etat" en est la preuve parfaite. Et dire qu'il est déçu, et dire qu'il pense que Val est malheureux de servir autant. Quel humoriste, même dans sa naïveté ! Mais si se faire virer d'Inter devient un must chez les humoristes, il n'en reste pas moins que le fait qu'une radio "publique", en fait, radio d'Etat, n'accepte pas qu'un humoriste soit aussi précis et drôle en dit beaucoup et sur la radio et sur la situation dramatique de ces radios et médias au service des puissants – et en dit beaucoup sur la réelle et décisive et essentielle indépendance de quelques médias, via et seulement via Internet.
