Les étudiants ont envoyé à la direction, il y a une semaine, une lettre détaillant les raisons de leur contestation. Ils exigent la titularisation et le passage en CDI des contrats précaires, l'augmentation des salaires et des effectifs et un accès au logement facilité pour les travailleurs contractuels.
La directrice, Monique Canto-Sperber, n'a pas voulu céder aux revendications, comme l'a rappelé Coralie Waluga, secrétaire générale de l'ENS, à l'assemblée générale :
« Nous donnerons la même réponse que la semaine dernière. S'agissant de notre politique pour les contractuels [salariés en CDD, ndlr], nous organiserons une réunion mi-novembre pour étdier les statuts de certains agents.
Nous acceptons d'ores et déjà d'embaucher une nouvelle personne, mais toujours à contrat à durée déterminée. »
« Des contrats de droit public »
Les étudiants sont furieux et remettent en cause le recrutement d'un nouveau contractuel qui ne fait que « rajouter de la précarité à la précarité, ce qui ne sert à rien ». Coralie Waluga précise :
« Les étudiants et employés réunis aujourd'hui, ne font pas la différence entre le droit privé et le droit public.
Nous délivrons des contrats de droit public, rien ne nous empêche donc, de renouveler plusieurs fois des CDD. On ne peut d'ailleurs pas accorder à ces personnes, des CDI car la loi nous l'interdit. »
Désabusés, les étudiants souhaitent contacter l'inspection du travail et certains syndicats pour vérifier la véracité de ces propos.
Des cas de harcèlement physique et moral
via www.rue89.com