De « l’identité nationale » ?, note 4, la langue et les impôts

Si nous faisons le point : "être" français, c'est déjà parler une langue, diverse (dans l'espace et dans le temps). Et combien de fois nous a t-il été donnés de constater que tant de non-Français parlaient, parlent, disent, écrivent si remarquablement notre langue, malgré des fautes, PARCE QU'ILS L'AIMENT, alors que tant de Français bafouent ses règles supposées nécessaires et indiscutables, se moquent de ses mots et de ses nuances. Et, dans notre espace et dans notre temps, de citoyens, n'est-ce pas le fait de payer les taxes (la TVA, à propos de laquelle Raymond Devos a écrit un sketch "le possédé du percepteur", mais aussi l'impôt sur le revenu, etc), qui fait d'un citoyen "un" ou "une" français, française ? Et au-delà de ses taxes, n'est-ce pas le fait de travailler et de dépenser une part de ses revenus dans l'économie française ? Or qu'il s'agisse de la TVA, de l'impôt sur le revenu, ou des dépenses dans les commerces français, ces mêmes contraintes économiques s'imposent aux étrangers qui vivent en France – qui vivent en France, parce qu'ils aiment la France ? Comment en douter ? ! Est-ce qu'un Français qui vit aux Etats-Unis ou dans un autre pays du monde ne peut aimer le pays qui l'accueille ? Est-ce que les pays qui ont des Français chez eux doivent les soupçonner que… et interroger leur loyauté ? Alors qu'il y a tant de Français qui n'en sont plus puisqu'ils ont quitté la France pour aller vivre sous d'autres cieux et notamment pour ne plus payer d'impôts au Trésor Public français…