De la lecture mondialisée du « Capital », Jérôme Kerviel, le travail des enfants

C’est en 1867 que Marx rend public son oeuvre aboutie, après plus de 20 ans de labeur (avec le soutien financier et intellectuel de son ami Engels), "Le Capital". Lui qui écrivait qu’il était temps de "transformer le monde", en parfait bourgeois allemand et européen (puisque selon "Le Manifeste du Parti Communiste", la bourgeoisie est la classe la plus révolutionnaire de l’Histoire), va contribuer, par ses "idées" (dont il contestait la valeur et la puissance effective !), à provoquer une multitude de chocs et d’effets en série, dont le plus connu réside dans les mouvements politiques qui ont prétendu vouloir "réaliser le communisme", en Russie, Chine, etc. Son oeuvre est à la fois historique, philosophique, et de manière centrale, économique, puisqu’il s’agit de révéler et de faire comprendre les rouages de la machine mondialisée dont le moteur est monétaire. Ses prétendus fidèles ont répété dogmatiquement les affirmations et les analyses de Marx, comme s’ils n’étaient pas nécessaires de les approfondir, de les vérifier et de les poursuivre. Le professeur avait besoin d’élèves qui désirassent devenir des experts aussi informés qu’il l’était, il suscita des croyants de type religieux et sectaires. L’oeuvre, ainsi figée dans son temps, est, depuis, bien moins lue, en raison des actes et des erreurs dramatiques de ces prétendus "fidèles". Mais si les citoyens du monde peuvent ignorer l’oeuvre, "Le Capital", les quotidiens qui prétendent être des miroirs de notre monde font passer dans notre Ciel capitalistique toujours éclairé des chiffres, des calculs, des "crises", contractions provisoires du Système, qu’il provoque et digère. Le citoyen a, en permanence, le nez dans le palimpseste aux rédacteurs anonymes du "Capital", désormais au menu des 6 milliards d’habitants. Et qu’entend-on, lit-on ? Pour la énième fois, si nous avons de la mémoire, les montagnes russes de l’argent facile (les banques) enchaînent une chute après des années de hausse ininterrompue, et pour expliquer l’Evènement, une cause singulière : Jérôme Kerviel. Dans la machine, il aurait été le malin génie qui trichait, manipulait, et le Système, vertueux, aurait été abusé. Sniff ! Des larmes d’alarme nous quittent ! Or, c’est ce Système qui soutient et appuie, depuis des décennies, "l’économie", c’est-à-dire la mondialisation et l’industrialisation, polluantes, esclavagistes, les profits de la rente, au détriment des investissements et des productions réelles et parfois réellement utiles. En 2007, combien d’entreprises en création ont obtenu de la Société Générale (et des autres banques françaises), un soutien décisif pour leur dite création ? Par contre, quelle part la Société Générale a t-elle investi dans l’immobilier, en France et à travers le monde ?

"No Child Labor" – alors que des usines, des ateliers, chinois (en Chine comme en France), indiens, thaïlandais, en emploient tant, non pas pour que nous puissions acheter des vêtements à bas prix, mais pour que les producteurs et les vendeurs puissent réaliser des marges extraordinaires, alors que notre pouvoir d’achat a été contraint de fondre comme neige au Soleil, depuis 20 ans ? ! Mais aussi combien de salariés adultes exploités et rendus malades par des usines et des industries polluantes ou au "management" criminel ? !


No Child Labor

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