César, il a de l’argent, du bagout. Elle l’aime, mais pas pour çà. Lui, il faut qu’il épate, qu’il soit rassuré par elle. Elle a souvent la tête ailleurs, il ne le sait pas, elle pense parfois à David, jusqu’au jour où il réapparaît. Il y a la distance entre les êtres, une distance semble t-il impossible à annuler, et puis il y a la volonté de l’annuler, et le miracle d’oublier la solitude. La présence des autres aura été l’évènement le plus extraordinaire de la vie. Cela regardait Claude Sautet, à travers lui, le regard, inoubliable, ce qui fonde la présence même du monde.
Bonne année à vous, cher Jean-Christophe, ainsi qu’à Vincent, François, Paul et les autres…
Merci de votre visite pour cela. Oui, les films de Sautet, c’est un peu la représentation, 15 ans, du discours lévinassien, « éthique » sur l’existence du Moi fondée dans l’Autre.
15 ans, avant qu’il ne devienne connu et à la mode.
Sublime Romy …objet du désir de deux hommes …
Un petit topo sur mon blog ciné :
http://tietieculture.blogspot.com/2008/02/csar-et-rosalie.html