Les faits se sont déroulés il y a déjà un mois, et ce n’est que par un hasard "heureux" que j’ai pu découvrir cette information, les faits en question. C’est l’occasion d’inaugurer une nouvelle catégorie dans le blog, "La Censure en France". Car il faut le dire, l’écrire : la France n’est plus, n’est pas, une démocratie, mais un régime dans lequel un Etat omnipotent, ayant sa "raison", d’Etat, allié à des intérêts privés considérables, organise un conditionnement psychologique, intellectuel, social, quotidien, par l’intermédiaire de prétendus "médias". Les faits se sont déroulés il y a déjà un mois, et aucun de ces "médias", en fait instruments de propagande, n’en ont parlé, trop occupés à détailler le menu quotidien d’un vacancier de Kennenbunkport. En Lozère, un haut-lieu historique, la Picharlerie, a été détruit, par ordre du Préfet. Ce lieu historique est, comme tant d’autres, tombé entre les mains d’un propriétaire, un "pasteur"; mais, inoccupé, sans
réhabilitation, des jeunes ont décidé d’en faire, depuis 2002, un lieu de vie, auquel ils ont consacré de l’énergie, des moyens. Dans ce lieu, des Résistants ont établi une forme d’"école de la Résistance", entre 1943 et 1944. C’est ce lieu que ce Préfet a fait raser, en engageant des moyens d’Etat considérables.
Un article sur E-torpedo
Bonjour,
Je suis journaliste, je travaille pour le site d’actualités Rue89.
J’ai écrit deux mails à l’adresse qui figure sur le site web de la Picharlerie étant donné que je souhaitais écrire un article sur ce qui est arrivé aux squatters.
La première fois on m’a répondu d’aller lire le site, ce que j’avais fait et que j’ai refait. J’ai envoyé un deuxième mail, pour savoir si une interview par téléphone était possible étant donné que je n’avais pas eu de réponse à ma proposition de reportage.
J’ai pensé que les personnes en charge de la mobilisation étaient très occupées pour me recevoir, mais j’avoue que ne pas avoir de réponse à la proposition d’une interview téléphonique m’a beaucoup surpris.
Vous écrivez ce poste pour dénoncer le silence de la presse sur ce sujet. Mais sans interview, il est difficile de publier quoique ce soit.
Cordialement,
Maria Mancilla.
Je vous comprends, et je suis d’accord. Ceci étant, êtes-vous passé via les sites libertaires qui ont tout de même publié des informations ou des communiqués de presse ? Ils pourraient avoir des contacts, adresses e-mail, et téléphones. Merci en tout cas de vous intéresser à priori à ce sujet.
J’ajoute que, concernant les grands médias, (« grands » par le niveau de moyens, pour le reste…), il leur suffit d’envoyer un ou des journalistes sur place, avec micro et caméra, afin de recueillir des informations. Vous pourriez aussi essayer en contactant la mairie du village.