Le texte publié ici, que vous pouvez lire entièrement en le téléchargeant, a été écrit par Alain. Celui-ci connaît l'Allemagne depuis de nombreuses années. Il y a fait et il y fait des séjours réguliers. Les polémiques qui ont existé cette année, à cause de prétendus germanophiles qui ne sont souvent que des chantres de Big Business, à cause de la prétendue germanophobie de celles et de ceux qui ne disent pas amen à ce Big Business, quelle que soit la nationalité de celui ou celle qui l'exprime, qu'elle s'appelle Angela Merkel ou non, l'ont conduit à rédiger ce texte qui a pour but de rappeler que, décidément, les faits sont têtus : la situation économique de l'Allemagne n'est pas si remarquable que cela, trop d'Allemands survivent dans des conditions très difficiles, la situation des salariés est également difficile, face à un patronat très exigeant, agressif, ou pire encore. Voici, des extraits :
"Et
pourtant, et pourtant…. Les Allemands possèdent aussi leurs
faiblesses comme ici. On ne dit pas que l’Allemagne dispose d’une
immense dette : plus de 2 000 milliards d’euros en 2011
qui correspondent environ à 81 % du PIB (7). La France, quant à
elle, présentait une dette de 1 717 milliards d’euros soit 86
% de son PIB (8)."
Passer
la frontière, on trouve beaucoup des voitures spacieuses,
puissantes, dernier cri, naturellement « made in Germany ».
Pour un bon nombre d’utilisateurs, elles sont prises en leasing.
Après
tout, le patronat allemand serait-il plus nuancé à la réaction que
son homologue français ? A étudier de près, bien que les
mentalités se rapprochent sous l’effet du libéralisme. Serait-ce
un blasphème de signifier la productivité des travailleurs français
plus importante que leurs homologues allemands. Ainsi, sur la période
1999-2010, la « productivité au travail exprimée en
pourcentage est de 10,4 % pour la France alors qu’il n’est que
de 5 ,4 % pour l’Allemagne soit un écart de 4,9 sur 10 ans
selon les sources du Sénat français (3). De même la durée moyenne
annuelle de travail est inférieure en Allemagne avec 1390
heures pour 1554 heures en France (4). Quant à la durée
hebdomadaire, si en France la loi l’indique à 35 heures, en
Allemagne, elle se situe à 35,7 (5). Par contre, leurs forces
proviendraient, selon l’économiste en question, d’une plus forte
propension à l’innovation et à une capacité d’épargne plus
importante de la part des ménages comme des entreprises allemandes."
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