Le texte distribué suscite plusieurs questions. D'abord, il est un peu embrouillé. Il distingue deux périodes sans expliquer pourquoi – une première du 14 février au 27 mars, puis une seconde du 7 mars, début de la campagne officielle, où les fonctionnaires doivent en plus éviter "toute cérémonie publique", ce qui est vaste.
Ensuite, il est abrupt: il ne dit pas si cette "réserve" s'applique au fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions et/ou en dehors. Il ne rappelle aussi à aucun moment que la liberté d'expression est une liberté fondamentale (article 11 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen) et que la liberté d'opinion du fonctionnaire est garantie par la loi (article 6 de la loi du 13 juillet 1983). En huit lignes, il semble bel et bien interdire toute prise de parole publique d'ici les cantonales.
"Andouillé, capitale du Sarkozystan", ironisent les profs du collège, qui veulent maintenant demander des explications à leur direction et à l'inspection.
S’abonner
Connexion
0 Commentaires
Le plus ancien