Utoeya, l’île au coeur brisé – Libération

Les innombrables douilles ont été ramassées, les vitres brisées ont été remplacées et le poster annonce encore fièrement en anglais: "Utoeya. Bienvenue sur l'île, le paradis nordique".

Petit coin de verdure paisible devenu le théâtre de la fusillade la plus meurtrière jamais perpétrée en temps de paix, l'île norvégienne d'Utoeya a été ouverte à la presse lundi pour la première fois depuis le 22 juillet.

Ce jour-là, l'extrémiste Anders Behring Breivik, armé d'un fusil semi-automatique et d'un pistolet, avait semé la mort parmi quelque 600 jeunes réunis en camp d'été sur l'îlot en forme de coeur, à une quarantaine de km au nord-ouest d'Oslo.

"Le 22 juillet a laissé peu de traces matérielles sur Utoeya. C'est dans les coeurs et les esprits que les traces sont les plus profondes", déclare à l'AFP Martin Henriksen, président d'Utoeya AS, l'entreprise chargée de la gestion de l'île, propriété de la Jeunesse travailliste (AUF) depuis 1950.

Le jour du drame, Behring Breivik débarque du ferry MS Thorbjoern, déguisé en policier,

via www.liberation.fr

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