Un entretien avec Besancenot: «La révolution ne se fait pas que par les urnes» | Mediapart

Le leader du NPA a annoncé jeudi qu’il ne se présenterait pas pour la
troisième fois à l’élection présidentielle en 2012 (lire notre article). Il s’en explique à
Mediapart et revient sur les difficultés de sa jeune organisation, les
révolutions arabes ou l'affaire des quotas qui secoue les instances du
football français.

Pourquoi avoir choisi ce
moment pour annoncer votre non-candidature à l'élection
présidentielle ?

C'est sans grande
surprise! J'ai toujours expliqué que je n'avais pas
vocation à me ranger dans la case de l'éternel candidat d'extrême
gauche. Je m'étais déjà posé la question en 2007, notamment à
cause de la personnalisation à outrance et du regard qui, au fur et
à mesure, a changé par rapport à «la surprise» que
je pouvais incarner en 2002. Or, c'est aussi de cette surprise que
dépend le message politique que l'on veut véhiculer : contester
aux politiciens, chaque fois qu'il le faut, leur mainmise sur nos
destinées.

A la fin du mouvement sur
les retraites, nous avons fait la proposition d'une candidature
unitaire de rassemblement anticapitaliste qui n'a pas eu grand
succès, notamment auprès des autres partis. Les interrogations du
NPA devenaient donc plus pressantes sur mon éventuelle candidature,
et il a fallu y répondre, ne serait-ce par correction vis-à-vis des
militants à qui j'ai des comptes à rendre. Mais aussi pour
permettre au NPA de prendre le temps de se retourner et de choisir un
ou une autre candidat(e).

N'avez-vous pas peur de
contribuer à la fragilisation du NPA?

via www.mediapart.fr

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