On y croise tout de même de flamboyants représentants du capitalisme financier: la famille Wildenstein, propriétaire d'un cheval partant («Andromeda Galaxy»), les Wertheimer & Frère (propriétaires du groupe Chanel), qui en possèdent deux, dont l'une des favorites («Galikova»), l'Aga Khan, immense fortune et pivot de la vie sociale de Chantilly. Egalement propriétaire d'une écurie renommée, Edouard de Rothschild (qui détient aujourd'hui le quotidien Libération) n'est pas présent. Entre ces riches et puissants personnages, on finit par apercevoir, surgi au dernier moment pour remettre le prix de Diane à l'équipe de la pouliche «Golden Lilac», et aussitôt reparti, le maire de la ville, Eric Woerth. Il est accompagné d'Hubert Monzat, le directeur général de France Galop, organisateur de la course, et ancien conseiller au cabinet du ministre du budget.
Pendant quelques heures, se sont ainsi côtoyés les principaux protagonistes des deux grands scandales politico-financiers qui depuis un an secouent l'oligarchie française : l'affaire Bettencourt et l'affaire Wildenstein.
via www.mediapart.fr