Etienne Chouard Arles 1
envoyé par Hugues2
En 2005, les citoyens français consultés par référendum n’avaient pas le droit de voter non. Les partisans de la constitution giscardienne attendaient et exigeaient un plébiscite, avec le cortège de leurs arguments, négatifs : refuser, rejeter la Constitution élaborée sous l’égide de l’atroce ex-président de la République, c’était être anti-européen, etc. Or s’il y eut des nationalistes qui ont voté sans réflexion non, par principe, il y eut aussi un rejet réfléchi, fondé sur la lecture et la compréhension de ce texte qui nous était proposé et qu’il fallait donc absolument accepter. Puisque nous avons refusé, par une large majorité, les élites européennes (rappelons, une fois de plus, que nous les qualifions ainsi en raison de leur statut économique, de leur influence, mais nullement pour leurs qualités, compétences et pour les bienfaits qu’elles sont censées être capables d’apporter) ont décidé de passer par-dessus l’avis et la volonté populaire. Ce que nous ne pouvons appeler un Coup d’Etat, mais un "Coup anti-populaire" commence aujourd’hui, emblématiquement à Versailles, la ville peu républicaine. Etienne Chouard a répondu à Rue 89 sur les, bonnes, raisons de ne pas accepter ce diktat des élites, dont le souci, la volonté et les oeuvres prolongent avec constance ce que les élites françaises des années 30 ont accompli contre le peuple français, dans la préparation de la collaboration avec le nazisme. C’est à lire ici
La totalité de la conférence d’Etienne Chouard est à voir et écouter ici
Le site d’Etienne Chouard
Je ne pourrais jamais rivaliser avec tes billets du bas de mes pitoyables commentaires, mais en dehors de quelques adjectifs un rien mélodramatiques, je suis bien d’accord…
Rivaliser, enfin, ce n’est pas de cela qu’il s’agit entre nous et entre bloggeurs. Nous sommes ici pour nous entraider, nous compléter, alors, ce que je fais, tu n’as pas à le faire, et réciproquement… Adjectifs et accents un rien mélodramatiques ? : lorsque les élites européennes s’organisent pour empécher toute réelle démocratie ? Ce n’est pas rien… Mais bon, ce n’est pas la fin de l’Histoire !