Le tristement célèbre naufrage du Titanic s'approche de son 100e anniversaire. Ce paquebot transatlantique fut le plus grand (269 mètres) jamais construit à son époque. Sa coque était divisée en seize compartiments étanches permettant d'isoler les avaries les plus graves. Malheureusement, cette innovation se révéla inefficace lors du voyage inaugural du navire.
Le 15 avril 1912, alors qu'il fait route vers l'Amérique, le Titanic heurte un iceberg au large de Terre-Neuve. Il coule quelques heures plus tard, vers 2 heures du matin. Environ 1 500 personnes sont mortes. En cause : des procédures d'urgence déficientes et un manque de canots de sauvetage.
Cet anniversaire pousse des chercheurs à publier de nouvelles informations sur les causes et les circonstances probables du naufrage :
- pourquoi l'équipe de veille du RMS Titanic n'a-t-elle pas vu l'iceberg à temps ?
- Pourquoi le SS Californian, naviguant à proximité du site de la catastrophe, ne lui a-t-il pas porté secours ?
- D'où provenaient les glaces ?
Les deux premières réponses sont fournies dans un ouvrage à paraître écrit par Tim Maltin, un historien britannique, et présenté dans le magazine Smithsonian.
La troisième réponse est proposée par Donald Olson, un astronome américain.
1Un mirage supérieur fatal pour le Titanic
L'équipage du Titanic pourrait avoir été victime d'une illusion d'optique liée à la réfraction de la lumière : un mirage supérieur. Ce phénomène fut mentionné une première fois dans un rapport gouvernemental britannique publié en 1992, sans aucune suite.
Pour combler cette lacune, Tim Maltin a rassemblé des données météorologiques de l'époque, des témoignages de passagers et surtout, il a lu le livre de bord du navire. Voici ses explications.
La nuit du naufrage, le paquebot a effectué une transition entre les eaux chaudes du Gulf Stream et les eaux froides du courant du Labrador. Or, ces deux masses d'eau influencent directement la température de l'air les surplombant.
A la limite entre les deux courants océaniques, une importante inversion thermique se serait produite dans l'atmosphère. L'air refroidi par le Labrador serait resté sous de l'air plus chaud. Ce phénomène se traduit par une très grande pression atmosphérique empêchant toute apparition de brouillard.
Une inversion thermique réfracte anormalement la lumière, donnant naissance à des m
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