Taser : Loïc Louise, tué par un tir de 17 secondes, tous les citoyens sont en danger – Page 1 | Mediapart

La procureur d’Orléans a décidé de confier ce dossier à un juge d'instruction après avoir reçu début août les parents du jeune homme, tous deux fonctionnaires dans un lycée de La Réunion, et leur avocat. Selon Yolande Fromenteau-Renzi, l'enquête de l'IGGN montre que l'étudiant est décédé « par asphyxie et d’un arrêt cardiaque ». Le 5 novembre 2013,son prédécesseur avait indiqué, au vu des premiers éléments de l'autopsie, que Loïc Louise était « décédé d'un étouffement ». « Des régurgitations d'aliments ont été retrouvées dans sa trachée et ses poumons », avait-il précisé. Mais le rapport anatomopathologique ensuite réalisé est moins définitif : l'arrêt cardiaque peut avoir été causé soit par le choc électrique, soit par un étouffement lié à la régurgitation. « Il reviendra au magistrat instructeur d’établir s’il y a un lien de causalité entre ce tir et le décès, en ayant recours à des experts médico-légaux », affirme la procureur.

Selon Me Fabrice Saubert, l’avocat de la famille qui a eu accès à l’enquête de l’IGGN, l’arrêt cardiaque est survenu quelques minutes après le tir de Taser, « au moment où Loïc est au sol, menotté et encadré par trois gendarmes qui attendent l’arrivée de renforts ». Le jeune homme n’a alors « aucune trace de vomissure, les secours n'ont pas eu de difficulté pour l'intuber », précise l’avocat, selon qui les tentatives de réanimation ont pu provoquer cette régurgitation.

via www.mediapart.fr

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