A l'instar de France Télécom, de Renault, et de quelques autres organisations économiques connues ces dernières années pour le taux élevé de suicides de salariés, l'Education Nationale, à l'instar de tant d'administrations dans lesquelles les différentes politiques imposées depuis 2002, via la LOLF & la RGPP, a un tel taux, auquel il faut ajouter les arrêts maladies de longue durée, les dépressions, les professeurs qui vivent et travaillent en prenant des médicaments très puissants et néfastes pour leur santé à long terme (antidépresseurs, anxiolitiques, etc). En France, les suicides sont très et trop nombreux et pour beaucoup d'entre eux, il n'y a aucun "plan de lutte", pour la bonne et simple raison que cela nécessiterait d'interdire toute pratique d'agression mentale dans les activités de production, au sein de la "hiérarchie". Or au sein de l'Education Nationale, on peut légitimement penser, sur la base des changements de comportement observés dans l'encadrement (les "proviseurs") que des directives leur ont été données par leur "hiérarchie". Il ne faut pas penser que ce serait un "hasard" si, avec des centaines de cadres de l'EN, tout d'un coup, ceux-ci se sont mis à parler et à agir CONTRE les professeurs, en organisant leur division, en visant tel ou telle, par le dénigrement, le refus de les soutenir dans des situations difficiles, etc. C'est que, pour justifier et conforter les suppressions de moyens, cet encadrement a systèmatiquement expliqué aux enseignants que s'ils connaissaient des difficultés dans leur travail, ils en étaient les seuls responsables. Nous savons que pour une gestion pro précarité, les rectorats les ont même motivés par des primes ! Faut-il laisser faire ou NE PAS SE laisser faire ? C'est que propose la FERC. Il faut le dire : l'ensemble des principes de la politique imposée aux travailleurs de l'Education Nationale a tué des centaines d'entre eux, d'une manière ou d'une autre. Et il faut le leur dire : si vous êtes l'un d'entre eux, IL NE FAUT PAS SE SUICIDER, mais se tourner vers ses collègues, ses camarades et engager les luttes que ces situations justifient.
Article très juste. Malheureusement, à ce jour, rien ne bouge dans l’EN. C’est la loi du silence qui domine.
Par expérience personnelle, je dirais qu’on ne peut pas faire confiance au SNES pour se protéger des situations de harcèlement moral et d’acharnement des chefs d’établissement. Il vaut mieux bien choisir son syndicat, voire en changer.
Bébert Lhabouzite
Il faudrait faire la liste des hommes et des femmes qui, ces 10 dernières années, travaillaient pour l’EN et ont décidé de mettre fin à leur jour – ou ont échoué et vivent avec des séquelles – ou ont renoncé à un tel acte mais vivent dans la dépression permanente, etc. Ces travailleurs en souffrance, il faudrait les rencontrer et parler avec eux, avec elles. Nous pourrions en savoir plus sur « les causes » de leur mal être, et nous pourrions confirmer ou infirmer ce qui est ici affirmé : que l’encadrement porte une responsabilité déterminante. Or comment continuer à travailler avec des personnes QUI NE RESPECTENT PAS les professeurs ? Car loin que ce manque de respect soit réservé aux « jeunes », à leurs « parents », ce manque de respect a commencé avec des adultes qui étaient et sont censés être là pour aider les professeurs. Il faut d’ailleurs saluer celles et ceux qui, dans l’encadrement, ont résisté, ont refusé de s’associer à une politique de destruction de l’EN et de laminage des professeurs, celles et ceux, si rares, qui ont dénoncé cette « politique ». Il faut se demander comment on peut changer l’EN avec le même personnel d’encadrement, comme si, à la Libération, la France avait pu se reconstruire avec tous les cadres du Pétainisme. Rappelons que pour celles et ceux qui s’inquiètent : le statut de la fonction publique protège aussi ces serviteurs zélés de la politique UMP dans l’EN, et donc il ne s’agit pas d’obtenir des têtes, mais des changements, des promotions pour les uns, et non pour les autres. Il faut aussi « assumer » ses responsabilités.
j ai lu des mots venant d une personne de la hiérarchie « c était une femme fragile etc » ,et je ne prends jamais position je n aime pas l injustice et ses propos colorés ,une personne dans ce systéme devient fragile elle ne nait pas fragile et je pense que l on devient prof avec un peu de vie et d envie de donner aux autres c est bien la une logique un peu humaine de l esprit sain et puis certainement de la passion ,la passion est un ART que la technocracie ignore
Moustik, ce que vous rappelez est tout à fait juste et important. Merci
si vous avez lu sur autisme j avais parlé de Jean Paul Mari ,grand reportaire ,il éxpliquait verbalement le stress post traumatique ,car il éxiste de réelles similitudes de régression de la « personnalité » qui fut acquise et celle qui demande à émmerger en autre l autisme ,Jean paul Mari en parlant du stress il est indisible il ne peut se dire car il n est pas humain ,et un spécialiste dit :la premiére souffrance des enseignants ,c est de ne plus étre entendus DANS NOTRE SOCIETE (ils sont devenus inaudibles) je pense que notre société pourvu de technologie qu elle prétend maitriser mais utilise sans bon sens car elle éxploite des technologies avec le « MOI » qui prédermine et formate à ignorer l ame de ses acteurs et auteurs ,il peut étre profs ou autiste et ce n est pas cette société préocupé par ses négligeances qui à ce temps pour écouter ,l orateur qui se donne le droit de parler de ce qu il ignore n entend que sa voie depuis longtemps ,tout comme le psy qui parlant de l autisme en employant le mot « sujet « doit revoir son vocabulaire ,car aprés tout ces étres ont pour le moins une éxistence affective et c est bien ce domaine qui semble altéré
il faut bien comprendre que la dépression aigue est un endroit d ou il est trés difficile de demander de l aide et je pense que ce serait lors de séminaire ou dans d autres réunions basé sur la parole et ses émotions et non d investigations que le corps enseignants pourrait prétendre de repérer ses ames en détressent ,car il s agit bien de SES ,avec la prudence qui s impose ,car un étre diminué dans son intégrité ne reçoit plus les mémes valeurs (je comprends le syndicalisme et les autres valeurs lié à un parcourt professionnel mais la dépression ne comprend plus la valeur tel que ceux qui ont pu échapper la concoivent ,je comprends aussi que la société individualiste capitaliste anarchique ne favorise guére les initiatives « humaines » qui pourrait favoriser un contexte )