« Que veut dire « Faire » l’amour ? », de Gerard Pommier

9782081238152

Ne trouve t-on pas dans les langues occidentales actuelles, "modernes", un chaos, une "anarchie", dans des déchirures de sens ? C'est que, dans le "bon sens", qui est au pouvoir, avec les résultats que nous connaissons, "l'action", comme il y a des films d'action, se signale par un effet spectaculaire indéniable. Et dans nos langues, nous disons "faire l'amour" pour désigner nos relations sensuelles-sexuelles, comme s'il était possible de faire – l'amour. Qu'il y ait de l'amour dans ce qui se passe là, ce n'est pas impossible (!), mais que ce soit cet évènement physico-psychique qui puisse permettre de "faire" l'amour, c'est finalement en faire une banalité, alors que "faire", "l'amour", n'est pas, et ne peut être… facile ! Jeudi 29 avril, Gerard Pommier, l'auteur de…, a été reçu sur France Culture, pour un entretien passionnant.

"Pourquoi dit-on « faire » l'amour alors que cet
événement nous fait plutôt que nous le faisons ? Un peu, beaucoup,
passionnément… ou pas du tout, nous y sommes poussés par une force
plus grande que nous.

Ce livre explore les puissances qui animent ce moment, des plus
pulsionnelles aux plus culturelles. Il montre comment le choix du genre –
se sentir femme ou homme – est loin d'être conforme à l'anatomie et
s'appuie sur une bisexualité psychique souvent méconnue. Chacun se
choisit un genre en refoulant l'autre qui devient le lieu d'une
attirance et d'un conflit, d'une « guerre des sexes » dont les
péripéties animent le désir. Cette guerre se retrouve dans toutes les
formes de sexualité, y compris – curieusement – dans les homosexualités.

Les mêmes corps savent ou ne savent pas jouir ensemble selon des
circonstances qui provoquent l'excitation sexuelle comme sa conclusion.
Mais d'où tiennent-ils un tel savoir ? Sans les fantasmes dans lesquels
un corps est pris, la jouissance s'interrompt. Comment la puissance du
désir s'oriente-t-elle, marquée par la répétition, bien au-delà du
vouloir et de la conscience ? Comment, enfin, existe-t-il une dimension
de perversité latente dans la normalité du désir et de l'érotisme ? Car
ce sont les perversions qui donnent une clef, le mot de passe oublié
d'une apparente normalité.

Dans ce rapport des sexes, la question du « devenir femme » prend une
importance de premier plan, tant la féminité est l'occasion d'un
refoulement puissant, y compris pour les femmes elles-mêmes.

Après avoir démonté les rouages de la « machinerie sexuelle », ce livre
aborde sa partie la plus importante et la plus novatrice, celle qui
concerne l'orgasme. Ce moment si fascinant, au point d'aveugler, est
resté de ce fait largement méconnu. Si la recherche de ce Souverain Bien
commande beaucoup plus que le rapport entre les hommes et les femmes,
on mesure qu'il y a dans cet essai un enjeu politique, centré sur un
ressort secret qui anime la Cité.
-présentation de l'éditeur-"

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moustik2
moustik2
14 années il y a

l excitation sexuelle et sa conclusion sont purement primitifs , l esprit n ose le penser ,le primitif léserait donc la place à la pensée cultivé et le primitif une véritable éxplosion des sens endormis amnégation totale de soit pour l authentique ,authentique n éxiste pas dans la forme d étre ou de vouloir ,le monde tourne pour cette valeur l étre veut se l approprier car c est l une de ses grandes peurs qu elle échappe à son controle ,ses multiples controles d attitudes paradoxales pour convertir ce qui ne l est pas, ses si nombreux éssais démontrent son incapacité,ce qui est particulier c est l impacte phénoménale qu engendre cette notion dans les conflits dont la gravitation serait sensé étre ailleurs ,refouler pour me se convaincre de ses convictions de l ordre et des désordres qui lui sont imputable……

moustik2
moustik2
14 années il y a

la guerre des sexes et » curieusement dans l homosexualité » c est plutot curieusement que l esprit a nommé les diverses sexualités car ici il faut des mots sans avoir compris que cette homosexualité n est pas une dévience mais bien la rencontre de deux étres ayant des sentiments humains et qui dit humain dit ,convoitise jalousie , c est la que l on peut comprendre qu il n y a pas dévience sexuelle les rites sont exactement les mémes que pour toute autre « conformisme » si il y a conformisme elle née de la pensé conforme d une pensée non abouti car on ne peut se satisfaire d hypothéses circonstances pour éxpliquer ce qui ne s éduque pas…

moustik2
moustik2
14 années il y a

je comprends pourquoi certaine personne ne prenne jamais de vacances et ne connaisse pas cette valeur nominative en l état car il faut l infini pour comprendre ce qui parait si simple…..

grellety
14 années il y a

Les sexes sont un tout, fondateur : origine et puissance de l’origine, ils sont l’hypersensibilité. Certains se seraient crées sans, mais ils ne se sont pas crées. Et d’ailleurs, nul ne s’est crée à un quelconque niveau. C’est le fait qui tue le narcissisme. Mais les contents-d’eux-mêmes vivent en croyant qu’ils sont leur propre créateur. Du coup, dans cette pensée du go ego pour gogo, certains se permettent de nier cette zone de l’hypersensibilité, en effet animale, mais pas seulement puisqu’elle est humainement interprétée. Qu’est-ce que « faire l’amour » demande l’auteur ? C’est parler d’amour pour parler de cette totale possession partagée puisque tout est en jeu. Et ce qui est certain, c’est que avec quelques milliers d’années d’histoire, des « progrès » substantiels en la matière sont possibles et adviendront

moustik2
moustik2
14 années il y a

« faire l amour « c est parler d amour pour parler de cette totale possession partagée ,le partage le jeu ,la continuité ne peuvent se faire que dans un parfait équilibre de l esprit déséquilibré a son insu de ce qui ne peut se falsifier et si il l est ne peut aboutir à l explosion ,car le demander détruit ce fragile déséquilibre ,accéder se déposséder de soi pour se retrouver …

grellety
14 années il y a

Il ne faut pas oublier le fluide vital source, qui est en jeu, c’est une dépense-gain, à l’image du corps humain : l’effort construit, l’absence d’effort détruit

moustik2
moustik2
14 années il y a

l effort construit,l absence d effort détruit,exacte, et la surconsommation appauvrissement de la construction et de l effort inutile;faire l amour a une connotation pseudo religieuse pour mieux se démarquer de la nature animal et construit une prison des sens de l étre femme ou homme,on ne ^peut que posséder ce qui se donne et donner ce qui se prend la est la suptilité dans la conclusion finale ne recherchons pas la démesure elle engendre la frustration du corps et de l esprit surtout de l esprit …lorsque je ramasse mes poires williams et les laissent murrir elle ont ce fondant délicieux que l on ne peut sublimer que si le palais et les sens en éveillent en ont la conscience supptile ….

joseph
joseph
13 années il y a

moi c est joseph épicurien ,j’aime bien les poires ,un jour j ai vu une belle femme cheveux longs un peu comme une sirène ,je n ai pas pu résister ,je l ai dragué ,nous somme allé à son appartement ,très chic ,de grands fauteuils mauves ,une merveille une bouche délicieuse ,de beaux seins ,j étais au paradis ,mais après deux heures de flirt j’ai compris sans voir que c était une belle transexuelle donc je dis l amour rend aveugle ,je suis parti mais c est un bon souvenir . « ANONYME » lorsque je raconte cette histoire les femmes se marrent « ANONYME » bien le bonjour à vous M Greletty

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