Notre capitalisme hexagonal aime les héritiers. C’est plus fort que lui. Derrière un patron propriétaire se cache très souvent dans l’organigramme de son groupe une descendance, un fils ou une fille qui travaille à faire ses classes. Au cas où. Rien que du très classique quand le capital de l’entreprise est contrôlé totalement par la famille. C’est vrai pour une multitude de PME familiales. Mais aussi pour des groupes d’envergure mondiale comme Auchan, JCDecaux, Bonduelle, l’armateur CMA CGM… tous nés dans les années 60.
Les «fils ou filles de» ont des postes de responsabilité opérationnelle pour apprendre le métier. Et se mettre en situation d’assurer la relève (en clair, la présidence). Les grands groupes français du CAC 40 à capitaux familiaux sont aujourd’hui dirigés, soit au niveau opérationnel soit au niveau du conseil d’administration par un descendant de la lignée du fondateur-propriétaire. Tous à l’exception de Michelin. Depuis la mort accidentelle d’Edouard, la famille, via une structure de commandite par action, continue de contrôler le capital du leader du pneumatique mais ne dirige plus l’entreprise.
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