53,1% l’ont élu. Les 46,9 % qui ne les ont pas imité peuvent être
fiers, leur honneur est sauf, et grand. Il est désormais le
visage de la France, ici et dans le monde. Il les représente.
Il ne sera jamais mon Président. Une nouvelle campagne de
manipulation vient d’aboutir au succès de celui qui en
bénéficiait. Aujourd’hui, demain, son vrai visage se
révélera, même si, bien entendu, cynique jusqu’au
bout et usager au maximum des avantages constitutionnels de la
Présidence de la République, il fera faire «le
sale boulot» par ses ministres, quitte à les virer s’ils
en font trop. Pour l’heure, il n’a pas tous les pouvoirs. Car les
élections législatives arrivent. L’intérêt
général, l’intérêt national, l’intérêt
de la majorité de ceux qui appartiennent au peuple, à
celles et ceux qui vivent, depuis des lustres, avec moins de 1500
euros par mois, doivent conduire les gauches à un
rassemblement unitaire, après que les leaders se soient
rencontrés, parlés. Dans un mois et demi, une nouvelle
et inédite cohabitation peut empêcher Sarkozy-le-petit
(pour reprendre la formule hugolienne envers Napoléon III), de
décider de tout, et surtout le pire. Il ne faut pas
surinterpréter cette victoire par un glissement de «la»
France à droite, puisque les 46,9% attestent du contraire;
sans compter que parmi celles et ceux qui, hier, ont voté
Sarkozy, sans réfléchir, beaucoup appartiennent à
ce peuple modeste, et, avec Sarkozy à la tête de la
France, ils seront vite ramenés à la raison. Par
contre, la division des forces de gauche, la sous-représentation
et la sous-participation des intellectuels de gauche, sur le terrain,
dans les lieux de débats et de réflexion, face à
un Léviathan médiatique, affaiblissent la gauche, et il
faut engager des procédures nouvelles pour renforcer la
gauche, dans sa perception sociale, dans ses relations avec les citoyens, pour affaiblir la dictature médiatique. Pour se faire
élire, le candidat de la droite a été obligé
de brouiller les pistes, d’intégrer une part du discours et du
programme du Front National. Son extrémisation est un problème
désormais pour lui, et pour sa succession. Car, après
lui, la droite supposée parlementaire et «républicaine»
ne pourra pas franchir la ligne rouge sans se confondre de manière
totale et définitive avec l’extrême-droite, et ce
jour-là, sa défaite sociale sera totale. Et ce
processus vient de commencer…
En Aquitaine, Ségolène Royal est en tête avec 53%
Les électeurs Lepénistes n’auraient pas suivi le mot d’ordre absentionniste de leur chef adoré. L’ordre était-il duplice ? Le FN a t-il discrètement invité ses militants et sympathisants à soutenir Sarkozy ? Sinon, le chef n’a plus beaucoup d’autorité sur ses troupes – auraient-elles besoin d’un encadrement militaire ?
Bonsoir Grell
Comme tu sais, je n’ai pas voté pour lui.
Néanmoins, je pense, en tant que démocrate qui crois encore à la notion de démocratie qu’il faut voir ce qu’il a dans le ventre, avant de se jeter dans une grande bataille.
Et notamment, voir s’il se précipite sur ses points de programme « si urgents », qui avantagent tant les + aisés et ne font rien ni pour les pauvres, et surtout rien pour les classes moyennes !!!
Ensuite, on avisera en temps et heure, car pour l’heure, pouic, on ne revenir sur le score d’hier.
Voici mon point de vue pour l’heure, Cher Grell…
ps : histoire de faire contre mauvaise figure bon coeur, car j’en ai gros sur le râble !
Ses « priorités » n’auront aucune incidence positive sur l’activité économique, contre le chômage, et, pour l’Etat, n’auront aucun coût, mais ses partisans et votants trouveront sans doute que ces miettes sont admirables.
http://www.altermonde-levillage.com/spip.php?article10313
Des citoyens haut-savoyards soutenus par trois figures de la résistance en Haute-Savoie, *Walter Bassan* déporté, résistant, rescapé de Dachau, *Robert Lacroix*, résistant, et *Constant Paisant* résistant, ancien des Glières, disent leur indignation et lancent un appel à un rassemblement sur le plateau des Glières *dimanche 13 mai 2007* à midi pour dire :
Non, M. Sarkozy, les combattants des Glières ne sont pas récupérables ! [1]
M. Sarkozy vient de réaliser une opération médiatique sur le lieu des combats de 1944, aux Glières. Tantôt marchant absolument seul vers le monument, tantôt serré par des parlementaires de son parti et entouré de micros et caméras, il est certain que M. Sarkozy disposait d’un bon metteur en scène ce vendredi 4 mai 2007. Les dialogues étaient beaucoup moins affûtés : parler de la « sérénité » du lieu s’accommodait bien mal de la bousculade médiatique de ce jour là. Et les propos polémiques contre sa concurrente au poste de la Présidence de la République face aux micros tendus n’étaient pas dignes d’être proférés sur le lieu même du sacrifice des Résistants Unis.
M. Sarkozy ne sert pas la mémoire des Glières et de la Résistance.
M. Sarkozy se sert des Glières.
Nul ne lui contesterait le droit de rendre un hommage personnel et discret aux hommes tombés ici.
Nul ne lui contesterait le droit de rendre un hommage public dans une fonction officielle.
Nous lui contestons le droit de récupérer un symbole historique au service de son ambition personnelle, dans une mise en scène détestable à quelques heures du scrutin.
La mémoire des combattants des Glières appartient au peuple français. Les avancées politiques issues de ces sacrifices et des combats de toutes les Forces Françaises de l’Intérieur doivent être défendues. Le programme du Conseil National de la Résistance, unifiant les composantes combattantes a permis des avancées sociales extraordinaires à la Libération. Nous, nous y souscrivons toujours.
Nous appelons à un rassemblement digne sur le plateau des Glières, autour d’un repas tiré du sac et fraternellement partagé, *dimanche 13 mai 2007 vers midi* : citoyennes et citoyens sont conviés à montrer que ce sont des gens du peuple, d’origines très diverses, qui se sont dressés ici contre l’oppression.
*Non*, aucun politique en campagne, de quelque bord qu’il soit, n’aurait dû venir entacher l’esprit du plateau.
Haute-Savoie, le 5 mai 2007
« Nous avons eu, à de multiples reprises, le sentiment, pendant la campagne présidentielle, que les médias favorisaient plus ou moins nettement, Nicolas Sarkozy. Avant que la mémoire ne s’efface et que la polémique ne se dissipe, il est utile de dresser une liste précise des faits constatés et de s’interroger sur les conditions dans lesquelles se déroulera la prochaine campagne…
Pour exemples :
– La diffusion de reportages partiaux tels que celui diffusé par TF1 sur « La France des assistés » trois jours avant la fin de la campagne officielle et la veille du débat d’entre-deux tours
– La reprise des images de l’équipe de Nicolas Sarkozy pour l’ensemble de ses déplacements et meetings
– La diffusion d’images non révélatrices des déplacements et meetings de Ségolène Royal (toujours au pupitre, rarement dans la foule, seule, etc.)
– La reprise systématique de la moindre voix discordante au sein du PS
pour lire la suite :
http://www.betapolitique.fr/La-concentration-des-medias-et-01249.html