Situation curieuse : les chantres systématiques de "la morale", du devoir de politesses (pour les enfants), donne leur absolution, pas très catholique, au chef de l’Etat qui franchit la ligne rouge dans l’échange avec un citoyen. "Pauvre con" était déjà une réponse au "ne me salis pas". Mais en sus, il ajoute un ordre et une menace : "Casse toi". Les amis de M. Sarkozy justifient ! Selon M. Karouchi, il s’agit d’une réponse d’homme à homme. Donc, désormais, un citoyen peut dire à M. Sarkozy : "Casse toi…" puisque le chef de l’Etat se situe à ce même niveau ! Si un jeune des banlieues ou un jeune en général s’exprime mal, vole un bout de pain, les plus de soixante ans à la retraite dénoncent cette jeunesse qui ne respecte rien. Il faut remercier le chef de l’Etat de rappeler ainsi, in situ, que le manque de respect des autres, des lois, de la Constitution, à la tête de l’Etat fait tâche d’huile. Mais, précisément, les citoyens ne doivent pas mettre leur pas et leurs mots dans ces violences, politiques, d’Etat.
Bas les masques – chassez le naturel, il revient au galop – désormais, les Français savent que celui qui les dirige ne supporte pas ceux et celles qui ne l’aiment pas et qui ne lui disent… Souvenons-nous, pendant sa campagne électorale, de ces grandes déclarations anti-sectarisme, de son prétendu respect des pensées différentes de la sienne ! De nouvelles mesures liberticides seront-elles étudiées pour empêcher ?
je sais plus qui parlait de la nécessité d’aller au delà de l’apparence..
Lorsque vous voulez vous exprimer, Marc, allez au bout de votre propos, des choses, parce que, là, aussi lapidaire ! Comprenne qui pourra !
M. Sarkozy déclare : J’aurais mieux fait de ne pas lui répondre. En somme, j’ai eu tort, puisque cela me porte tort. Mais au fond, je n’ai pas eu tort, car » Ce n’est pas parce qu’on est président qu’on devient quelqu’un sur lequel on peut s’essuyer les pieds. ». Et ce n’est pas parce qu’on est simplement un citoyen qu’un chef de l’Etat peut répondre par un « Casse toi, pauvre… » !
« Tu me salis » – insulte ? Je peux comprendre ce citoyen, son profond dégout à l’égard de la « politique » et des manipulations de M. Sarkozy. S’il salit quelque chose, c’est l’identité de la France, notre « image » dans le monde. Pour le reste, il ne pourrait me salir, mais, comme ce citoyen, il n’aurait pas ma main. Il y a ceux et celles qui sont « francs », et les autres qui acceptent de serrer la main de ce genre d’hommes. Pas pour moi, merci.
Nous apprenons ce matin que ce début d’excuses (tout juste un regret d’avoir été pris par la patrouille) n’a même pas été formulé oralement, mais a été ajouté par écrit par les services de l’Elysée.
Rien sur le Kosovo ?
Tu fatigues là, Grell’ 😉