Directeur de recherche au CNRS, le sociologue Laurent Muchielli joue depuis plusieurs années un rôle de vigie sur les questions de sécurité, un domaine qui n'a, selon lui, jamais été aussi idéologisé qu'aujourd'hui.
Après avoir dirigé pendant six ans le Cesdip, la principale unité française de recherche sur les institutions pénales et la police, désormais rattachée au Laboratoire méditerranéen de sociologie, il a publié, début novembre 2011, un essai intitulé L'Invention de la violence. Chiffres à l'appui, il démonte systématiquement le discours ambiant qui voudrait que la société française connaisse une explosion de la violence.
Et il met en garde contre la tentation de la gauche de verser dans cette surenchère.
La bataille des chiffres a déjà commencé entre droite et gauche. Ce livre vise-t-il à poser les bases d'un vrai débat sur la sécurité, qui sera forcément au cœur de la présidentielle ?
Laurent Mucchielli : Non, il était prévu bien avant la campagne électorale, mais s'il peut y contribuer… C'est une synthèse qui reprend dix années de recherche au Cesdip. Le débat public est dominé par un discours décadentiste, très «café du commerce» mais également très cohérent : la violence augmente, les délinquants sont de plus en plus jeunes et violents, les juges sont laxistes, les parents ont démissionné, les enseignants ne remplissent plus leur mission, etc.
Bref, c'était mieux avant. C'est un engrenage où tout le monde, à droite comme à gauche, dit la même chose, ce qui tue le débat.
A en croire ce discours, il suffirait donc de gratter un peu pour trouver, partout dans la société française, des explosions de violence. Or si on fait ce bilan froidement, on se rend compte que la société française n'est pas du tout de plus en plus violente, bien au contraire.
C'est tout simplement faux. Ce discours sur l'explosion de la violence est une fiction politico-médiatique.
Pour cela, il faut s'éloigner un peu des sacro-saintes statistiques de police présentées chaque année en grande pompe par le ministère de l'intérieur, et s'intéresser à d'autres sources…
Le ministère de l'intérieur a réussi depuis la fin des années 1970 une belle opération de communication. Il s'est imposé comme le seul à pouvoir «révéler», chaque année, les chiffres de la délinquance, alors qu'autrefois les statistiques de la justice étaient les seules disponibles. Sous Sarkozy, ces statistiques sont même devenues mensuelles.
De son côté, le Cesdip mène, depuis le début des années 1980, des enquêtes de victimation (qui interrogent anonymement des échantillons de population sur ce qu'elles ont subi, sans forcément l'avoir déclaré à la police). Au début les chercheurs voulaient surtout mesurer le fameux «chiffre noir» de la délinquance et montrer que le système pénal ne prenait en compte qu'une partie de la délinquance réelle.
Puis, année après
via www.mediapart.fr
AVANT C ETAIT MIEUX , c est vrai on pouvait traverser en dehors des passages piétons sans risquer de se retrouver en garde à vue ,il y avait un policier au milieu du carrefour sur un grand bidon avec un siflet qui faisait la ciculation c était poétique ,mais ou est la poésie lorsque l on voit ces feux ,ces radars bien sur qu il faut une deux chevaux pour ne pas faire d éxés de vitesse et et et encore je met un point d éxclamation! alors pourquoi acheter des palaces roulants à je ne sais combien 20 000 ou 30 000 euros ,vous s honnéte gens qui payez des pv parce que le turbo se met en route en seconde et dépasse les 60 kilométres heure sans appuyer sur la pédale ,à qui la faute je vous le d »emande ,et vous qui n avez pas de carte bleu vous ne pouvez payer votre ticket de train dans les petites gares ,et vous qui avez oublié d étindre votre cigarette mettez des lunettes c est écrit interdit de fumer ,la j hésite j envoie ou j envoie pas mes conneries