Pas question de brader ses 17% de voix ni de se jeter dans les bras de l’un des deux finalistes. Arnaud Montebourg, qui réunissait ce matin son conseil politique – 25 proches – à l’Assemblée nationale, prendra position pour Martine Aubry ou François Hollande en vue du second tour, mais a décidé de ne rien précipiter. La raison est simple, explique son entourage: «on ne voit pas leurs différences, on ne croit pas à la farce d’un candidat plus à gauche et d’un candidat plus centriste. Dans l’immédiat on est incapables de faire un choix.»
Le candidat qui a créé la surprise, dimanche soir, en se hissant en troisième position, a donc décidé d’interpeller les finalistes sur quatre sujets de fond, qui ont été les axes forts de son projet. Son porte-parole, Thierry Mandon les liste: «Quelles sont leurs propositions sur la régulation, les échanges internationaux et des mesures de protectionnisme européen? Quelle est leur attitude vis-à-vis des banques? La VIe République: est-ce qu’on y va et comment? Que pensent-ils du capitalisme coopératif?»
Cette adresse à Hollande et Aubry prendrait la forme d'une lettre ouverte.
S’abonner
Connexion
0 Commentaires
Le plus ancien