«Cela fait des années qu’on dit qu’on n’a pas les moyens de fonctionner normalement, cela ne date pas de Nicolas Sarkozy», a admis le juge. Mais la différence, c’est que maintenant, «en plus, c’est de notre faute».
Le vrai responsable, pour lui, «ce sont des années de mépris envers la justice», le fait qu’elle soit considérée comme «un petit service public à la disposition du pouvoir exécutif et pas comme quelque chose de solide, comme il faudrait avoir dans une vraie démocratie».
«On vote plein de lois pour satisfaire les citoyens qui réclament de plus en plus de sécurité, et dès qu’on a voté une loi, on se moque complètement de son application», a-t-il constaté: «Il n’y a pas de politique à long terme, il n’y a que de l’affichage, que du pipeau».
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