Malevil, Jericho, 5800 milliards de dollars pour des milliers de têtes nucléaires…

"Malevil" n’est pas un roman. Son auteur n’est pas Robert Merle. Il s’agit d’une moyen, pour une réalité inconnue, de s’adresser à l’ouïe, au coeur et aux regards intérieures, afin de la saisir sur cette forme, matrice de la civilisation et de sa destruction à la fois, "l’humanité". Emmanuel et ses amis ont survécu, par hasard, chance, miracle, décision de la "providence", nul ne le sait, et, lorsque le récit se termine, c’est comme s’ils mourraient vraiment, et cette "fin" est insupportable, métaphore de la fin possible de toute humanité. Nous-mêmes, nous sommes des survivants, de cette Seconde Guerre européenne (et non "mondiale") qui aurait pu tout emporter. Et chaque jour, chaque seconde qui passe, nous sommes des survivants de la folie "rationnelle" et scientifique voulue et établie par des puissants bunkérisés. Car l’épée de Damoclès atomique est toujours là. Et lorsqu’un professeur recherche des informations sur la "guerre froide", la "course aux armements" entre les USA et l’URSS, voilà ce qu’il trouve. Le vertige de la folie de "l’homme normal", le dernier homme selon Nietzsche, politicien ou militaire.

NB : "Jericho" est une série américaine. Evidemment, sur un tel sujet, les ficelles prévues sont utilisées, grosses, sans génie. Néanmoins, sur ce problème aussi essentiel, son mérite est de rappeler le risque, le danger, la menace, planétaires.

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